Consignes sanitaires en vigueur pour les manifestations du LIR3S :
Les femmes et les hommes sont-ils égaux face aux maladies ? Cette journée d’études propose d’interroger la maladie au prisme du genre, qu’il s’agisse de pathologies physiques ou mentales, dans leur réalité quotidienne (diagnostic, soin) comme dans les représentations. Les communications, basées prioritairement sur des travaux de recherche inédits ou en cours (enquêtes empiriques, analyses de contenus), interrogent les axes suivants : le rapport aux maladies selon le genre et l’effet du genre dans la relation de soin…
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Depuis plusieurs années, que ce soit dans les champs de la médecine, de l'écologie et du monde des entreprises, on a vu apparaître une pratique philosophique qui n'est pas tant une philosophie appliquée qu'une philosophie impliquée. Cela n'est pas sans poser de questions épistémologiques car le terrain en philosophie n'est pas défini ni n'est construit de la même manière qu'en sciences humaines, ces dernières s'étant pour la plupart éloignées de la philosophie pour cette raison d'un manque de référence au terrain. Toute définition de la philosophie de terrain renvoie aux questions du rapport entre réalité et pensée et à la spécificité de l’activité philosophique dans la constitution de ce rapport…
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Si les sciences humaines et sociales ne l’évoquent pas toujours de façon directe, le triptyque corps-lieux-appartenances se niche et se décline à l’infini au sein de ce domaine académique. Ainsi, une réflexion définitionnelle et théorique des interactions entre ces trois notions pour cette journée d’études permettra de préciser les articulations qui se jouent autour de ces pôles. Sans prétendre à l’exhaustivité, nous avons choisi de présenter trois axes où chaque notion sera examinée sous le prisme des deux autres…
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Les textes de ce numéro de Crescentis peuvent se lire séparément. Ils forment pourtant, pour la plupart, les actes d’une journée tenue à Dijon le 5 décembre 2019, conjointement organisée par le LIR3S (ex CGC) et l’IDHES. Ils répondent tous à une interrogation : comment communiquer, montrer, exposer les mondes du vin au XXe siècle ? Ce questionnement s’inscrit dans une suite d’initiatives du LIR3S, de la Maison des sciences de l’homme de Dijon par son pôle « vigne et vin », elles-mêmes en écho aux mutations du vignoble bourguignon, envisagé sous l’angle de la patrimonialisation, depuis l’inscription des « Climats de Bourgogne » sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO (Garcia 2012)… Vincent Chambarlhac [dir.], Communiquer, exposer, montrer les mondes du vin, Crescentis : Revue internationale d'histoire de la vigne et du vin [En ligne], 3 | 2020, mise en ligne le 15 juillet 2020. |
L’Auto est le grand quotidien sportif français de la première moitié du XXe siècle. Lancé en octobre 1900, il conquiert rapidement une position dominante sur le marché de l’information sportive, et la conserve jusqu’à sa disparition en août 1944. Il est réputé pour la qualité des informations qu’il délivre et on lui prête un pouvoir considérable : les dirigeants du monde sportif et les responsables ministériels des sports redoutent ses campagnes de presse et doivent composer avec lui. Malgré cela, l’histoire de ce fleuron de la presse française n’avait jamais fait l’objet d’une étude d’ensemble, une lacune que ce livre a pour ambition de combler en réunissant historiens et sociologues du sport et des médias et chercheurs en sciences de l’information et de la communication. Leurs contributions permettent de mieux comprendre le fonctionnement d’une entreprise de presse dans la première moitié du XXe siècle et le processus de fabrique de l’information sportive… Benoît Caritey [dir.], La fabrique de l'information sportive : « L'Auto » (1900-1944), Reims, Éditions et presses universitaires de Reims, coll. « Sport, acteurs & représentations », 2020. |
La guerre franco-allemande de 1870-1871 n’est plus une « guerre oubliée ». Ce constat, dressé au tournant des années 1990 dans deux des principaux ouvrages consacrés par des historiens français à ce conflit, n’est en effet plus de mise. Certes, la présence de l’affrontement meurtrier de ce dernier tiers du XIXe siècle dans les imaginaires collectifs français et allemands est désormais à l’état de traces, quasi englouties par les mémoires des deux guerres mondiales, qui l’ont en grande partie effacée. Une histoire de cette disparition serait d’ailleurs à écrire, plus lente, moins linéaire qu’on ne serait tenté de le croire a priori. Alain Corbin, par exemple, a mis en évidence dans sa thèse de 3e cycle la rémanence de la guerre de 1870 dans la mémoire longue des paysans, des employés et des ouvriers de la Haute-Vienne qu’il avait interrogés en 1967, tout comme l’absence, dans leurs propos, du stigmate de « l’ennemi héréditaire » à l’endroit de l’Allemagne, contrastant avec une anglophobie toujours vivace… Mareike König, Odile Roynette [dir.], Relire les expériences de guerre franco-allemandes (1870‐1871), Revue d’histoire du XIXe siècle, n° 60 - 2020/1. |
Maurice Thorez fut le principal dirigeant du Parti communiste français alors que celui-ci occupait une place centrale dans l’échiquier politique. Tombé malade en 1950, il est soigné en URSS et revient en France en 1953. Au cours de cette période, afin de rééduquer son bras droit un temps paralysé, il tient un journal quotidien qu’il poursuit jusqu’à sa mort. Le secrétaire général y évoque autant les rapports de forces internationaux que ses relations personnelles et familiales, le quotidien du petit peuple comme les soubresauts de la vie politique, notamment les débuts de la Ve République et la guerre d’Algérie. Il rend compte de ses nombreuses lectures, apprend le latin, entretient sa maîtrise du russe. Dans ce document de premier ordre pour comprendre la France des années 1950-1960, on croise aussi bien Aragon, Éluard, Mauriac que Khrouchtchev, le général de Gaulle ou Pierre Mendès France… Jean-Numa Ducange et Jean Vigreux [dir.], Maurice Thorez Journal 1952-1964, Paris, Fayard, coll. « Histoire », 2020. On en parle dans les médias |
Il y a un siècle, naissait ce qui allait devenir le Parti communiste français. Ce parti fut longtemps l’un des plus populaires du champ politique français. Pendant plus de trois décennies, il fut aussi le premier parti de gauche, avant de connaître un recul continu qui l’a porté vers les rivages de la marginalité. Cet ouvrage, qui insère les approches thématiques dans une trame chronologique rigoureuse, cherche à comprendre ce qui fit la force du PCF et ce qui a nourri son déclin. Il s’emploie à décrire la manière dont le communisme du XXe siècle s’est enraciné, à la charnière d’un communisme mondial dominé par le PC soviétique, dans un mouvement social structuré autour du monde ouvrier et urbain et une gauche politique traversée par les souvenirs des révolutions du passé, comme par les événements traumatisants des guerres mondiales et coloniales… Roger Martelli, Jean Vigreux, Serge Wolikow, Le Parti rouge. Une histoire du PCF 1920-2020, Paris, Armand Colin, 2020. On en parle dans les médias
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En ce début de XXIe siècle, les questions relatives à la souffrance des animaux sont omniprésentes dans la sphère publique ; en témoigne, entre autres, la couverture médiatique des révélations de l’association L214 sur les élevages intensifs et les pratiques d’abattage ou encore les débats sur les chasses traditionnelles. Ces questions interpellent aujourd’hui, non seulement les acteurs de la protection des animaux, mais également une large part de la société attentive, ou se sentant concernée par la souffrance faite aux bêtes. Partant du principe que le positionnement des Hommes sur la condition animale est une construction sociale et culturelle, la prise en compte de ces problématiques par les Sciences Humaines et Sociales apparaît indispensable pour éclairer et situer les évolutions de nos rapports aux animaux dans le temps et dans l’espace…
Limite de soumission des propositions : 16 novembre 2020.
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Les transformations de la société ont conduit à une augmentation des situations de vulnérabilité et l’apparition de nouvelles formes de pauvreté affectant tout particulièrement les immigré·e·s, et notamment celles et ceux en famille. En effet, depuis les années 1990, le phénomène social du sans-abrisme touche une population plus diversifiée qu’auparavant, comme en témoignent les fortes évolutions entre les premières enquêtes du milieu des années 1990 et celle de 2012, réalisées par l’Institut national d’études démographiques (Ined) et l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Ainsi, les familles, souvent immigrées, sont de plus en plus nombreuses à solliciter les services d’aide aux sans-domicile là où les hommes seuls étaient jusque-là très majoritaires (Mordier, 2016 ; Yaouancq et Duée, 2014)…
Limite de soumission des propositions : 20 décembre 2020.
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Ouverte aux étudiants de master et de doctorat en sciences humaines et sociales qui s'appuieront notamment sur les fonds conservés par les Archives départementales pour réaliser un mémoire ou une thèse concernant, au moins en partie, le territoire de l'actuel département de la Haute-Saône.
Le montant de la bourse est fixé à 1 000 € pour les étudiants de master et à 1 500 € pour les étudiants de doctorat par année universitaire…
Date limite : 31 octobre 2020.
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Le Département du Jura propose 3 à 4 bourses par an à de jeunes chercheurs de toute discipline inscrits en enseignement supérieur (master, doctorat, etc.) qui doivent recourir de façon importante à l'exploitation d'archives conservées au sein des Archives départementales du Jura pour les besoins de leurs travaux.
La bourse allouée est d'un montant annuel de 1 000 € (niveau master), ou de 1 500 € (niveau doctorat). Elle peut être renouvelée à la demande de l’étudiant pour chaque année prévue au cursus normal d’obtention du diplôme correspondant…
Date limite : 4 décembre 2020.
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Attribution d’une aide à la mobilité internationale « Recherche innovante en art contemporain » à un chercheur français ou vivant en France d’un montant de 8 000 €.
Les candidats devront :
- Proposer une recherche innovante en histoire et théorie de l’art des années 1960 à nos jours ;
- Être Français ou vivant en France depuis au moins cinq ans ;
- titulaire d'un doctorat obtenu dans les dix dernières années, de préférence entre deux et sept ans avant le 31 décembre 2020 (dérogation possible pour les congés de maternité) ;
- Être à un premier stade de reconnaissance professionnelle justifié par des publications et des communications scientifiques ;
- Produire une lettre de soutien à leur projet de recherche rédigée par un membre chercheur de l’université ou de l’institut de recherche à l’étranger où ils souhaitent se rendre. Cette lettre doit préciser en quoi la présence du boursier contribuera aux échanges scientifiques entre l’institution d’accueil et la recherche française.
Date limite : 1er décembre 2020.
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Le Prix de la Fondation Jean-Jaurès récompense un mémoire universitaire dont le sujet porte sur l’histoire du socialisme, français ou international, dans ses dimensions politiques, sociales ou culturelles : étude des organisations politiques et militantes, de leur implantation, étude des idées socialistes et des débats autour du socialisme, analyse des événements marquants et biographies. Un comité de lecture, présidé par Alain Bergounioux et composé d’universitaires spécialistes en histoire et en science politique, est chargé de la lecture des travaux sélectionnés et du choix du mémoire lauréat. Le Prix est décerné en décembre, et remis au début de l’année suivante. Il comprend une récompense financière de 1 000 €, accompagnée d’une publication du travail de recherche primé…
Date limite : 30 octobre 2020.
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L’Université franco-allemande (UFA) soutient l’organisation de manifestations franco-allemandes destinées aux jeunes chercheurs et jeunes chercheuses (doctorants et/ou post-docs) afin de favoriser la mise en réseau des chercheurs et le dialogue scientifique franco-allemand. La durée de la manifestation peut s’étendre de 2 jours minimum à 4 semaines maximum.
L’appel à projets s’adresse aux établissements d’enseignement supérieur français et allemand ainsi qu’aux organismes de recherche et est ouvert à toutes les disciplines. L’implication d’un pays tiers est envisagée positivement…
Date limite : 15 octobre 2020.
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L’Institut national d’histoire de l’art et l’Académie de France à Rome – Villa Médicis ouvrent l’appel à candidature pour la sélection des lauréats André Chastel 2021.
Depuis 2010, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et l’Académie de France à Rome – Villa Médicis attribuent chaque année trois bourses pour des recherches de niveau postdoctoral portant sur l’art de la Renaissance à nos jours.
Ces bourses sont destinées aux chercheurs en histoire de l'art, français ou étrangers, souhaitant se rendre à Rome pour y effectuer des recherches. Les candidats doivent être titulaires d’un doctorat, justifier d’une expérience professionnelle équivalente ou être conservateurs du patrimoine.
Le montant de la bourse s’élève à 3 000 €. Les lauréats sont logés à la Villa Médicis pour une durée de quatre à six semaines (une participation de 10 € par jour est demandée au titre des frais d’entretien).
Date limite : 15 novembre 2020 avant minuit.
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Le jury international de l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) a attribué le prix « Actes de colloques » 2020 à l'ouvrage Vin et gastronomie. Regards croisés, Jocelyne Pérard et Olivier Jacquet [dir.].
Le LIR3S accueille de nouveaux membres : Odile Roynette, professeure d’histoire contemporaine et Matthieu Lett, maître de conférences en histoire de l’art moderne.
La lettre du LIR3S - UMR 7366 CNRS-uBFC
Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche "Sociétés, Sensibilités, Soin"
(ex Centre Georges Chevrier)
n° 88 - octobre 2020
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Secrétaire de rédaction : Lilian Vincendeau