n° 108 - octobre 2022

 

Sommaire

 

Rencontres scientifiques

 

Vient de paraître

Nos chercheurs publient

 

Valorisation

 

Appels à communications

 

Appels d'offres





Rencontres scientifiques

 

Étudier conjointement la relation qui peut exister entre une personne susceptible d’être perçue comme « monstrueuse » et une personne se percevant elle-même comme « normale » d’une part, la relation entre une personne vivante et une personne morte d’autre part. Nous ne nous intéressons pas à de purs monstres ou à des morts largement reconstruits par l’imagination, mais à des personnes qui se trouvent vues comme « monstrueuses » et à des personnes ayant effectivement existé mais étant vues comme n’ayant plus d’être autonome du fait de leur mort. Nos objets sont les relations qui, en droit, pourraient avoir lieu avec ces personnes. Notre constat est que ces relations sont, de fait, souvent manquées ou empêchées. Notre hypothèse est qu’elles le sont en raison d’un même type d’obstacle…
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Entre 1800 et 1968, plus de 13 000 élèves peintres et sculpteurs se sont inscrits à l’École des beaux-arts de Paris. Dans le cadre du projet de publication numérique des registres d’inscription de l’École porté par les Beaux-arts de Paris, le LIR3S UMR CNRS uB 7366 et l’INHA, ce séminaire a pour objet d’interroger les données contenues dans ces documents et d’en sonder la richesse. Les informations sur l’origine géographique des élèves, leur genre, leur âge, leur parcours, leur adresse à Paris, leur garant ainsi que les observations sur leur parcours au sein de l’École doivent être soumis à une lecture critique, à la fois pour leur qualité catégorielle et leur mise en série sur un temps long…
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Étudier conjointement la relation qui peut exister entre une personne susceptible d’être perçue comme « monstrueuse » et une personne se percevant elle-même comme « normale » d’une part, la relation entre une personne vivante et une personne morte d’autre part. Nous ne nous intéressons pas à de purs monstres ou à des morts largement reconstruits par l’imagination, mais à des personnes qui se trouvent vues comme « monstrueuses » et à des personnes ayant effectivement existé mais étant vues comme n’ayant plus d’être autonome du fait de leur mort. Nos objets sont les relations qui, en droit, pourraient avoir lieu avec ces personnes. Notre constat est que ces relations sont, de fait, souvent manquées ou empêchées. Notre hypothèse est qu’elles le sont en raison d’un même type d’obstacle…
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Durant de très nombreuses années, les personnes transgenres ont été considérées comme des objets, à leur corps défendant, relevant de la médecine et plus particulièrement de la psychiatrie. On pourrait multiplier à l’infini les mentions des appréciations et jugements dépréciatifs aussi bien dans le langage commun (y compris dans les représentations culturelles) que dans le langage savant. Cette dépréciation est déjà bien documentée (Alessandrin, 2020). Or l’actualité la plus récente laisse entrevoir une vision assez différente des transidentités. Des séries télévisuelles mettant en scène des identités trans connaissent un succès d’audience…
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Étudier conjointement la relation qui peut exister entre une personne susceptible d’être perçue comme « monstrueuse » et une personne se percevant elle-même comme « normale » d’une part, la relation entre une personne vivante et une personne morte d’autre part. Nous ne nous intéressons pas à de purs monstres ou à des morts largement reconstruits par l’imagination, mais à des personnes qui se trouvent vues comme « monstrueuses » et à des personnes ayant effectivement existé mais étant vues comme n’ayant plus d’être autonome du fait de leur mort. Nos objets sont les relations qui, en droit, pourraient avoir lieu avec ces personnes. Notre constat est que ces relations sont, de fait, souvent manquées ou empêchées. Notre hypothèse est qu’elles le sont en raison d’un même type d’obstacle…
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Fruit d'une double rencontre (celle de Jane Birkin et de Jean-Claude Vannier), Histoire de Melody Nelson est un album à part dans l'histoire de la musique populaire. Considéré comme le premier album concept français, à mi-chemin entre le rock et la chanson, il est aussi, grâce au travail d'orfèvre de Jean-Claude Vannier, empreint d'un soupçon de symphonisme, relevant par ses arrangements flamboyants une musique dont la substance est souvent minimaliste. On a d'ailleurs de longue date maintenant réhabilité le rôle réel que tint Vannier dans la construction musicale de l'album. Mais Melody Nelson ne serait pas ce qu'il est sans les textes d'un Gainsbourg inspiré. Références classiques (le sonnet), effets de miroirs (à la fois musical et textuel entre « Melody » qui ouvre l'album et « Cargo Culte » qui le referme), il est un disque où tragédie et enfantillages se côtoient…
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Entendu de façon extensive (ex. : places publiques, parcs, parkings, halls de gare, métro, cages d’escalier, etc.), l’espace public est aussi celui où évoluent des groupes déviants. La compréhension des représentations et pratiques des individus et groupes déviants et/ou marginalisés qui s’établissent dans l’espace public, mais aussi des modalités d’intervention des acteurs qui s’inscrivent dans des logiques de solidarité (ex. : travail social, bénévoles, etc.), de régulation de l’ordre public (ex. : polices, agents de sécurité, etc.), ainsi que dans des formes de réactions sociales plus ou moins informelles (ex : badauds, voisins, commerçants, etc.) en direction de ces populations, suscitent un intérêt croissant tant sur le plan scientifique que du point de vue des politiques publiques…
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Vient de paraître

 

Nos chercheurs publient


En dépit de racines intellectuelles anciennes, l’histoire des sensibilités est longtemps restée le fait de quelques pionniers. Sans doute parce qu’écrire l’histoire de la vie sensible et affective des individus et des sociétés d’autrefois est un projet aussi séduisant que difficile. S’y refuser revient pourtant à s’interdire toute compréhension véritable des femmes et des hommes d’autrefois. Ayant désormais acquis sa pleine légitimité, ce territoire d’enquête embrasse un large spectre qui va de l’étude historique des sens et des émotions jusqu’à celle des sentiments et passions.
Outre qu’elle sonde les relations du corps et de l’esprit, comme le partage nature-culture, cette histoire à fleur de peau autorise de riches déplacements dans l’articulation concrète des histoires singulières et des expériences collectives…

Alain Corbin et Hervé Mazurel [dir.], Histoire des sensibilités, Paris, PUF, 2022.
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Appels à communications

 

Nous constatons que l’engagement connaît aujourd’hui de nombreuses évolutions, modifiant ses contours et son histoire. Mais il est fondamental de comprendre précisément les motivations de l’engagement, pourquoi s’engage-t-on, que défendons-nous ? Que souhaitons-nous préserver ? Autrement dit, pouvons-nous établir des valeurs communes à l’engagement, quelles que soient ses formes ? L’engagement, qui semble indéniablement lié à la lutte, peut-il s’envisager et se penser autrement ? …
Limite de soumission des propositions : 25 novembre 2022.
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L’idée que cette journée aimerait tester et approfondir est qu’une éthique de l’imagination cartographique gagne à repenser les relations entre les cartes et l’espace par l’introduction d’un troisième terme : celui de mouvement.
Cette proposition, pour s’épanouir, a besoin du concours de plusieurs champs disciplinaires : de l’épistémologie de la cartographie et de la géographie, de l’histoire de la cartographie et de la production cartographique contemporaine qu’elle soit scientifique, artistique, ou vernaculaire, de la philosophie des images ainsi que des recherches produites dans les champs plus larges des études visuelles et des études des mobilités.
Les communications pourront proposer de réfléchir aux méthodes, aux objets ou aux concepts qu’engage cette approche des cartes par le biais du mouvement et dans la perspective d’une éthique de l’imagination cartographique…
Limite de soumission des propositions : 1er novembre 2022.
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Appels d'offres

Le Fonds France Canada pour la Recherche (FFCR) lance son appel à projets pour 2023. Profitez de cette opportunité pour travailler conjointement entre chercheurs français et canadiens.
Les équipes lauréates se voient attribuer des bourses d'amorçage allant de 8 000 à 15 000 CAD, essentiellement destinées à financer la mobilité des chercheurs et des étudiants entre les deux pays.
Le FFCR compte aujourd'hui 21 universités canadiennes membres et continue à soutenir chaque année une vingtaine de nouveaux projets…

Date limite : 18 novembre 2022.

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Le Conseil départemental de l'Yonne propose, pour l'année 2022-2023, deux bourses de recherche, d'une valeur de 1 000 € chacune, destinées à des étudiants inscrits en master II ou en doctorat dont les travaux portent sur les fonds conservés aux archives départementales, qu'ils contribueront ainsi à mettre en valeur et à faire connaître.
Les bourses proposées s'adressent à des étudiants de toutes disciplines (historiens, historiens de l'art, géographes, etc.) inscrits en master II ou en doctorat, pour peu que leur recherche porte sur la documentation conservée aux archives départementales…
Date limite : 31 octobre 2022.
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L’association « Bella Maniera » a créé la Bourse Bella Maniera pour soutenir un chercheur souhaitant publier, dans un ouvrage ou une revue scientifique, une étude consacrée à un fonds, ou une partie d’un fonds de dessins anciens conservés dans une institution publique.
Le lauréat de la Bourse Bella Maniera recevra une dotation de 2 000 € afin de poursuivre son action de valorisation et promotion du dessin ancien…
Date limite : 5 novembre 2022.
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La lettre du LIR3S - UMR 7366 CNRS-uBFC
Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche "Sociétés, Sensibilités, Soin"
n° 108 - octobre 2022

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Directeurs de la publication : Vincent Chambarlhac et Jean-Louis Tornatore
Secrétaire de rédaction : Lilian Vincendeau