27-28 octobre 2022 - uB - MSH de Dijon (accès/informations pratiques ici)
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Colloque : Déviance, délinquance et marginalisation dans l’espace public : pratiques de publics, interventions sociales et sécuritaires, et mutations politiques
Organisation : Thibaut Besozzi (LIR3S UMR 7366 CNRS-uB), Manuel Boucher (ACOFIS, UPVD), Giorgia Macilotti (université Toulouse 1 Capitole), Hervé Marchal (LIR3S UMR 7366 CNRS-uB), Morgane Valageas (LIR3S UMR 7366 CNRS-uB)
[Organisé par le RT "Normes, déviances et réactions sociales" de l'Association Française de Sociologie
(AFS), le LIR3S UMR 7366 CNRS-uB et l'Association des
Chercheurs des Organismes de la Formation et de l'Intervention Sociales (ACOFIS), en partenariat
avec le GIS-CRITIS, l'IRTESS, l'Université de Bourgogne, la Maison des Sciences de
l'Homme de Dijon et l'Association internationale des sociologues de langue française (AISLF).]
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Entendu de façon extensive (ex. : places publiques, parcs, parkings, halls
de gare, métro, cages d’escalier, etc.), l’espace public est aussi celui où
évoluent des groupes déviants. La compréhension des représentations
et pratiques des individus et groupes déviants et/ou marginalisés qui
s’établissent dans l’espace public, mais aussi des modalités d’intervention
des acteurs qui s’inscrivent dans des logiques de solidarité (ex. : travail
social, bénévoles, etc.), de régulation de l’ordre public (ex. : polices, agents
de sécurité, etc.), ainsi que dans des formes de réactions sociales plus ou
moins informelles (ex : badauds, voisins, commerçants, etc.) en direction de
ces populations, suscitent un intérêt croissant tant sur le plan scientifique
que du point de vue des politiques publiques.
Ce colloque vise dès lors à examiner la
construction des normativités et des formes de
réactions sociales qui tentent de répondre aux
problématiques plurielles (sécuritaires, sanitaires,
humanitaires, etc.) liées à la présence et aux
activités de publics déviants, délinquants et/ou
marginalisés dans l’espace public :
- Quels sont les usages de l’espace public
des populations déviantes, délinquantes et/ou
marginalisées ?
- Quelles relations entretiennent-elles
avec les autres usagers de l’espace public
et comment leurs places respectives
se négocient-elles ?
- Entre assistance, contrôle et répression,
comment caractériser les réactions sociales
auprès de ces individus et groupes
dans l’espace public ?
- Comment ces interventions s’opposent,
s’articulent, se renforcent, voire s’intègrent
mutuellement ?
- Comment les politiques sociales, sanitaires
et/ou sécuritaires d’intervention dans
et de gestion de l’espace public
se transforment-elles ?
- Quelles sont les continuités et les mutations
en termes de hiérarchies sociales et de rapports
de pouvoir qui les sous-tendent ?
Le RT3 (Normes, déviances et réactions sociales) de
l’Association Française de Sociologie propose un colloque sur la
déviance dans l’espace public et les modes d’intervention
qui y réagissent, au carrefour de logiques d’assistance et de
logiques de contrôle. Appréhendé dans sa dimension
matérielle et à travers ses modalités de gestion
socio-politique, l’espace public n’est pas ici à
comprendre – à la suite de Habermas (1992) –
comme un espace de délibération démocratique. Il
s’agit bien plutôt de le considérer comme l’ensemble
des espaces physiques juridiquement publics (Paquot, 2009) en partant de la
rue et de ses extensions (places publiques, squares, parcs, quais de cours
d’eau, parkings ouverts, etc.) pour aller vers des espaces aux
statuts plus intermédiaires, néanmoins accessibles au(x)
public(s) tels que les halls de gare (Joseph, 1999), les galeries de
métro (Joseph, 2004), les parkings souterrains, les cages
d’escalier (Lussault, 2009), les bibliothèques (Paugam,
Giorgetti, 2013) voire les centres commerciaux (Besozzi, 2017) ;
autant de lieux potentiellement occupés et détournés par des
groupes déviants. La question de l’accessibilité et des
usages de ces espaces semi-publics (ou semi-privés) relève
d’emblée de normes spécifiques et de modalités de
contrôle particulières qu’il s’agira d’explorer
et problématiser.
La perspective heuristique ici proposée consiste à croiser
l’étude des représentations et pratiques des individus et
groupes déviants et/ou marginalisés qui s’établissent
dans l’espace public, avec l’étude des modalités
d’intervention ad hoc mises en œuvre par les
acteurs qui s’inscrivent dans des logiques de solidarité
(travailleurs sociaux, médiateurs sociaux, bénévoles,
passants, etc.), de régulation de l’ordre public et/ou de
contrôle social – polices, agents de sécurité,
vidéosurveillance et prévention situationnelle (Lemaire,
2009 ; Oblet, 2008), etc. Entre ces deux types de logiques, les
badauds, voisins (Fourchard, 2018 ; Gourgues, Le Mazier, 2021) et
commerçants attestent également de réactions sociales plus
informelles (Vélez, 2014 ; Warner, 2014) dont nous
pourrons tenir compte. Des formes d’indifférence, de rejet, de
solidarité spontanée, de délation ou de contrôle social
apparaissent à n’en pas douter dès lors qu’on
prête attention aux réactions de ces citadins ordinaires, en
deçà des formes d’intervention
institutionnalisées.
Si la sociologie urbaine et la géographie critique (Gintrac, Giroud,
2014) — dans la continuité des travaux pionniers d’Henri
Lefebvre (1972 ; 1974) — ont largement fait état des
processus de sécurisation et de marchandisation qui traversent la
conception et la gestion de l’espace public urbain des villes
occidentales, ce colloque entend plutôt examiner les normativités qui s’imposent et les modalités de réactions sociales (Robert,
Bailleau, 2005) qui tentent aujourd’hui de répondre aux
problématiques plurielles (sécuritaires, sanitaires,
humanitaires, etc.) que posent la présence et les activités de
publics déviants, délinquants et/ou marginalisés dans
l’espace public. En somme, il s’agit de voir ce que
l’espace public fait tant aux publics déviants et/ou
marginalisés qu’aux intervenants, et ce qu’il permet,
empêche ou conditionne dans leurs interventions.
Ainsi, en nous concentrant d’abord sur la diversité des publics
déviants qui s’inscrivent dans l’espace public —
avec l’objectif de décrire leurs pratiques dans, et leur rapport
à, l’espace public —, il s’agira ensuite de nous
focaliser sur la myriade de modes d’intervention et de
régulation sociale qui se déploient aujourd’hui, à la
charnière entre logiques d’assistance et logiques de
contrôle social (Boucher, Malochet, 2012). Dans un troisième
temps, en ouvrant une perspective plus longitudinale et sociohistorique,
nous observerons les évolutions et mutations des politiques du travail
social, des politiques de sécurité ainsi que des modalités
de répression — et plus généralement des modes de
gestion de l’espace public.
Trois axes seront abordés :
Axe 1. L’espace public et ses déviants : entre
appropriation et confrontation
Le premier axe s’intéresse aux usages de l’espace public
par les populations déviantes, délinquantes et/ou
marginalisées qui s’y inscrivent : formes
d’appropriation, de territorialisation, d’invisibilisation, de
confrontation avec d’autres citadins ou encore diverses logiques de
sociabilité. Loin de concerner uniquement les personnes sans-domicile
ou les dits « clochards » (Vexliard, 1957 ;
Gaboriau, 1993 ; Declerck, 2001 ; Besozzi, 2020) cette approche
peut concerner une diversité de publics, qu’il s’agisse de
« squatters » (Bouillon, 2002), de
« bidonvillois » (Daubeuf, Marchal, Besozzi, 2017),
de « jeunes en errance » (Chobeaux, 2011), de
« jeunes de cité » (Marlière, 2005 ;
Lapeyronnie, 2008 ; Boucher, Marchal, 2019), de bandes de jeunes
(Mauger, 2005 ; Sauvadet, 2006 ; Mohammed, Mucchielli, 2007), de
gangs (Thrasher, 1927 ; Anderson, 1999 ; Madzou, 2008 ;
Venkatesh, 2011, Goffman, 2020), de « casseurs »
(Boukir, 2017), de « black blocs » (Dupuis-Déri,
2007), de professionnels du sexe (Mathieu, 2015), d’usagers et
dealers de drogue (Fernandez, 2010 ; Felder, Pignolo,
2018 ; Costa, 2021), de « harceleurs de rue »
(Lieber, 2008) ou encore de personnes âgées précarisées
(Besozzi, 2017), etc. Il s’agira, au-delà de l’examen de
leurs caractéristiques sociodémographiques, de comprendre leur
rapport pratique et mental à l’espace public ainsi que
d’analyser les formes de cohabitation et de confrontation de ces
populations avec d’autres citadins — laissant poindre, à
n’en pas douter, des processus de stigmatisation qu’il faudra
analyser. Autrement dit, nous interrogerons la manière dont ils font
usage de l’espace public, les raisons qu’ils donnent à
leurs actions, les représentations qu’ils s’en font et les
relations sociales que cela occasionne avec d’autres citadins
(passants, commerçants, autres groupes marginalisés, etc.)
Dans ce sens, comment ces déviants disposent-ils de l’espace
public et des différents fragments qui le composent ? Comment
s’y inscrivent-ils, y font-ils leur place, se placent-ils et
s’y déplacent-ils ? Comment négocient-ils ou
imposent-ils leur présence, qu’elle soit temporaire ou plus
durable ? Quels arrangements y établissent-ils ? Selon
quelles temporalités ? Quelles logiques d’organisation
sociale, voire politique, régissent ces arrangements de l’espace
et par l’espace ? Dans ce cadre, dans quelle mesure les
différentes appartenances de classe, de genre, d’âge et
d’ethnie influencent-elles ces usages déviants de l’espace
public ? Le cas échéant, quelles relations entretiennent
ces divers groupes déviants et/ou marginalisés et comment leurs
places respectives se négocient-elles dans l’espace
public ? De quelle façon ces usages peuvent-ils être
pensés, par complémentarité ou par contraste, comme
constitutifs de l’espace public et des représentations et
définitions qu’on lui attribue ? Enfin, en quoi ces
groupes et leurs pratiques délimitent, renforcent, voire interrogent
et bousculent les oppositions ordinaires et normatives entre le public et le privé ?
Axe 2. Assister, contrôler, réprimer : accompagner
les marginaux, réguler l’ordre public et réprimer la
délinquance
Un deuxième axe vise à rassembler des communications qui
explorent les modes d’intervention dans l’espace public
relevant tant des logiques d’assistance et de solidarité que des
logiques de contrôle sécuritaire et répressif. Depuis
plusieurs années, non sans faire écho aux pratiques
professionnelles de prévention spécialisée,
d’éducation de rue et de police de proximité (Mouhanna,
2011), « l’aller-vers » et l’action
sociale « hors les murs » sont devenus des
maîtres-mots de l’intervention sociale. Quels changements ces
notions traduisent-elles et induisent-elles dans la conception que les
intervenants se font de leur rôle et de leurs modalités
d’intervention ? Quelle incidence ont ces modes
d’intervention sur les publics déviants, leur réception de
l’aide proposée et leur inscription dans l’espace
public ? Parallèlement, les formes de régulation de
l’ordre public et de répression de la marginalité semblent
s’accentuer dans le cadre de la gestion sécuritaire de
l’espace public. Quels sont les effets sur les populations
marginalisées de cette appréhension sécuritaire et
répressive de la déviance dans l’espace public ? Nous
pourrons à cet égard interroger, par exemple, les doctrines du
maintien de l’ordre dans le contexte des quartiers populaires
(Boucher, Belqasmi, Marlière, 2013) et des manifestations (Filleule,
Jobard, 2020) qui sont parfois le théâtre d’affrontements
entre les forces de l’ordre et des manifestants violents : les
Brigades anti-criminalité (BAC), les Escadrons de gendarmerie mobile
(EGM) et les Compagnies républicaines de sécurité (CRS)
prennent ici une place non négligeable dans l’espace public. Il
pourrait s’agir ici de questionner les doctrines du maintien de
l’ordre dans l’optique d’une comparaison internationale
(de Maillard, 2009) ou, de manière plus générale, les modes
d’intervention de la « police des foules » en
charge des désordres de grande ampleur et des
rassemblements (Jobard, de Maillard, 2015).
Plus encore, loin de séparer de manière dichotomique les logiques
d’assistance et les logiques de répression (ou de contrôle
social), il s’agira au contraire d’analyser en quoi ces modes
idéaux-typiques de réactions sociales s’articulent, se
renforcent et s’intègrent mutuellement. Il peut s’agir de
l’accompagnement des familles suivies par la protection de
l’enfance (Donzelot, 1977), de l’action du SAMU Social
(Cefaï, Gardella, 2011), de la médiation sociale (Poyraz,
2006 ; Boucher, 2012), de la mise en place d’équipes
pluridisciplinaires (Rose, Hurtubise, 2018), de la répression
policière, de la surveillance privée d’espaces accessibles
aux publics (parkings souterrains, galeries marchandes, halls de gare,
etc.) ou d’autres modes d’intervention dans l’espace
public (Froment-Meurice, 2016 ; Bony, Froment-Meurice, Lecoquerre,
2021). À cet égard, nous questionnerons l’articulation ou
la confrontation des acteurs professionnels, bénévoles ou simples
citadins qui œuvrent soit à l’assistance soit à la
répression des publics déviants, stigmatisés et/ou
marginalisés. Nous pourrons ainsi interroger la représentation
que se font les divers intervenants des différents publics
déviants qu’ils rencontrent dans l’espace public, mais
également les pratiques et logiques de leur intervention
spécialisée.
À ce sujet, plusieurs questionnements émergent : quels sont
les fondements, les stratégies, les obstacles et limites de ces
différentes modalités d’intervention dans l’espace
public ? Quels sont les dispositifs formels et informels mis en
œuvre et de quelle façon se dessinent-ils ? Comment se
composent, se décomposent et collaborent ces différents acteurs,
notamment lorsque leurs publics se mélangent et se confondent dans
l’espace ? Par ailleurs, comment ces acteurs définissent,
structurent, partagent ou disputent leurs territoires et publics
d’intervention ? Quels conflits et enjeux s’en
dégagent et que nous apprennent-ils sur la déviance et sur les
possibilités de sa régulation dans l’espace public ?
En quoi leurs missions s’arriment, se confrontent et redessinent les
définitions et frontières de l’espace public, tant dans sa
dimension matérielle et juridique que symbolique ? Enfin,
comment interagissent-ils avec les publics déviants au sein de
l’espace public ? Et de quelle façon ces interactions
et leurs rationalités multiples participent-elles à la
construction et à la redéfinition de l’espace
public ?
Axe 3. Les (dis)continuités des politiques sociales et
sécuritaires au prisme des modalités d’intervention
dans l’espace public
L’axe 3 du colloque entend proposer une approche
socio-historique, longitudinale et de sociologie de l’action publique
pour questionner les permanences, les changements et les
(dis)continuités des politiques (sociales et sécuritaires)
d’intervention dans, et de gestion de l’espace public. Ainsi,
si les deux premiers axes s’intéressent à des acteurs
(déviants, délinquants et/ou marginalisés ; acteurs de
l’intervention sociale, acteurs de la répression), ce
troisième angle de réflexion se focalise plutôt sur les
aspects institutionnels et réglementaires qui régissent
l’intervention dans l’espace public. Autrement dit, ce sont des
politiques, des lois, des circulaires et des règlements qui concernent
cet axe, dans ce qu’ils révèlent des logiques de gestion et
des mutations socio-politiques qui sous-tendent l’intervention dans
l’espace public.
Il s’agit ici de penser sur le temps long les mutations de
l’intervention dans l’espace public en lien avec les
évolutions des pratiques déviantes qui s’y inscrivent et
les évolutions de l’espace public lui-même. Ceci
s’inscrira nécessairement dans le sillage des réflexions
existantes sur les mutations de la production-gestion de l’espace
public urbain (Gintrac, Giroud, 2014) et les travaux portant sur les
évolutions du travail social (Chauvière, 2007 ;
Dartiguenave, 2010 ; Astier Medini, 2019), sur l’émergence
de nouveaux acteurs de la régulation (Brevan, Picard, 2000) et de la
répression policière (Bergeron, 1999 ; Mainsant, 2021). Une
autre entrée possible consiste à interroger les activités
concurrentielles de construction et de mise en récit (Neveu, 2015) de
l’espace urbain et des pratiques déviantes et délinquantes
qui y prennent place en tant que problèmes publics, tout comme à
analyser leur processus d’inscription sur l’agenda public et
politique (Cobb, Ross, Ross, 1976). Autrement dit, nous questionnons ici
les évolutions des politiques sociales, des politiques
répressives et des politiques urbanistiques, notamment au regard de ce
que révèlent ces évolutions des processus de construction
des problèmes publics et de la philosophie politique qui sous-tend les
modalités de réaction sociale face à la déviance, la
délinquance et la marginalisation urbaine.
Aux professions « historiques » intervenant
directement dans la rue (prévention spécialisée, et plus
récemment maraudes) est venue s’ajouter une myriade de
professions chargées de la régulation de l’espace public
(médiation sociale et animation socioculturelle dans les quartiers,
Équipes Mobiles Psychiatrie Précarité, CAARUD, brigades
spécialisées de terrain, etc.). En quoi l’émergence de
ces (nouvelles) logiques d’intervention entraîne-t-elle une
reconfiguration des frontières professionnelles, entendues ici comme
les points de connexion qui relient les professions et les oppositions par
lesquelles elles se différencient les unes des autres (Autès,
1999) ? Que révèlent ces formes d’intervention des
politiques de gestion de l’espace public, de la déviance, de la
délinquance et de la marginalité ? L’arrivée de
ces métiers, juridiquement et institutionnellement cadrés,
induit-elle une mutation des missions du travail social et du maintien de
l’ordre, ou favorise-t-elle, au contraire, une réaffirmation de
leurs spécificités d’intervention ? En ce qui
concerne le travail social en particulier, il est aujourd’hui
traversé par des appels au développement des pratiques
d’« aller-vers » et de
« participation ». Ces incitations traduisent-elles
un changement de paradigme pour les professionnels du secteur social ou
marquent-elles plutôt une forme de retour à des figures anciennes
du travail social (territorialisation initiée avec le
développement de la polyvalence de secteur,
« aller-vers » propre aux équipes de
prévention spécialisée, éducation de rue en lien avec
l’éducation populaire des années 1970) ?
Finalement, en quoi ce qui se joue aujourd’hui dans l’espace
public, entre déviance et réaction sociale, relève-t-il
à la fois de formes de continuité et de mutations des rapports de
pouvoir et de hiérarchies sociales sous-jacentes ?
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