Depuis une cinquantaine d’années, en Bourgogne, le milieu associatif et militant porte une demande et une expérience patrimoniale et politique d’expression populaire. Ce mouvement suscite, soutient, expérimente, documente et actualise des pratiques de l’oralité qui engagent des rapports particuliers à soi et aux autres et une dynamique sociale permanente. Étroitement liée à la possibilité d’habiter des lieux auxquels on tient et dont on dépend, l’oralité se propage en dehors des normes académiques et par des relations durables et non-marchandes entre des individus. La parole ordinaire échangée dans une situation de confidence, les formes de sociabilité constituées par et dédiées à l’oralité (veillées participatives, groupes d’expression en langue régionale, improvisation musicale collective dans des lieux publics…), la création artistique, ainsi que toutes les modalités liées à la production de l’oralité (entretien ethnologique, enregistrement, écriture, rencontres festives) contribuent à à fabriquer des attachements…
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Ce colloque vient conclure cette recherche en se proposant d’analyser le corpus (les mots, les dessins, les planches, les thèmes), tant dans la dimension humoristique, linguistique, mais aussi du dessin anthropomorphique et surtout sa portée politique (éducation et messages). Au sein des thèmes on peut retenir la culture de Guerre froide, mais aussi des sujets graves (manque de nourriture, logement, problèmes des classes et des disparitions des richesses, sans oublier les loisirs de masse comme le Tour de France, etc.). D’autre part, un travail sur la diffusion viendrait s'ajouter (abonnement, diffusion militante, inviterait à une cartographie précise et géo-référencée de Pif en France et dans les colonies…) ainsi qu'une approche généalogique revenant aux inspirations d'Arnal (Mickey, bien sûr, mais aussi les family strips américains des années 1920 et les Silly Symphonies de Disney) et sur ses premiers dessins, publiés dans la presse espagnole des années 1920-1930…
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Le 12 mai 1880, Jules Ferry, ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, créa la Commission de la décoration des écoles, sur proposition du Directeur de l’Enseignement primaire Ferdinand Buisson. Cette commission était chargée d’étudier les questions relatives à la décoration des écoles au moyen de tableaux, de peintures, de cartes, de dessins ; à la constitution de petites collections artistiques destinées aux musées scolaires ; au choix de séries de gravures destinées à être données en récompense aux enfants des écoles. La création de cette commission remplissait ainsi les souhaits de Victor Duruy, ministre de l’Instruction Publique sous le Second Empire, qui avait déclaré : « Je voudrais que les murailles de nos 70 000 écoles fussent couvertes, du haut en bas, d’images. De l’école elles seraient passées dans la chaumière. »…
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Cette journée d’étude vise à proposer un état des lieux et présenter un ensemble d’enquête en cours sur la question du flottage du bois pensée sur la longue durée. L’enjeu sera de croiser plusieurs approches autour de cette activité : l’étude des pratiques sociales, des techniques et des acteurs, comme des imaginaires, mais aussi les nombreux enjeux environnementaux qu’elle soulève. Il s’agit d’approfondir l’étude des techniques du flottage à bûches perdues et par trains. Une étude comparative de divers cours d’eau suffisamment représentatifs de cette activité peut permettre de dresser une ébauche de typologie des différents modèles locaux de cours d’eau flottés…
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TDAH, Case-management, gap, SPDRE, e-santé, SPCMD, empowerment, ESPI, artificial intelligence… L’étrangeté de ces abréviations, l’omniprésence de cette novlangue qui s’introduit dans nos échanges inaugure une façon d’échanger et de rendre compte de ce qui se donne dans le soin. Mais qu’en penser ?
Ces nouveaux termes, sigles et acronymes parsèment les mails, les discours et les échanges de soignants à l’hôpital. Ces abréviations et formules doivent permettre d’aller plus vite, de faire plus court… La langue, sensible à l’air du temps, évolue…
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Ce colloque scientifique international a pour objectif de comprendre les évolutions passées, présentes et à venir des villes méditerranéennes en multipliant les angles d’analyse et les méthodologies. Plus précisément, le colloque vise à saisir les villes méditerranéennes à partir de cinq niveaux d’analyse.
Premièrement, le niveau morphologique (forme urbaine) et spatial (urbanisme, aménagement, architecture) qui invite à interroger par exemple les modèles urbanistiques qui président à l’extension des villes méditerranéennes, ou encore qui engage une réflexion quant aux redéfinitions des relations entre centralités et périphéries, quartiers pauvres et quartiers riches…
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La gastronomie est officiellement définie comme la connaissance de tout ce qui se rapporte à la cuisine, à l’ordonnancement des repas, à l’art de déguster et d’apprécier les mets. Le vin est-il pour autant absent de ce « savoir manger » ? Autrement dit, quels liens entretiennent le vin et la gastronomie à travers l’histoire ? Quels sont les acteurs et les prescripteurs des normes qui régissent le « bien boire » accompagné du « bien manger » ? Quels sont, aujourd’hui les nouveaux territoires du vin et de la gastronomie et quels enjeux touristiques et économiques impliquent ces deux objets éminemment culturels et depuis longtemps indissociables ? Jocelyne Pérard et Olivier Jacquet [dir.], Vin et gastronomie. Regards croisés, Dijon, EUD, coll. « Sociétés », 2019 –
ISBN : 978-2-36441-307-8 – ISSN : 1628-5409 Prix Gourmand Awards 2021, dans deux catégories : Livres UNESCO et Food & Wine. |
L’Institut national d’histoire de l’art et l’Académie de France à Rome – Villa Médicis ouvrent l’appel à candidature pour la sélection des lauréats André Chastel 2020.
Depuis 2010, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et l’Académie de France à Rome – Villa Médicis attribuent chaque année trois bourses pour des recherches de niveau postdoctoral portant sur l’art de la Renaissance à nos jours.
Ces bourses sont destinées aux chercheurs en histoire de l'art, français ou étrangers, souhaitant se rendre à Rome pour y effectuer des recherches. Les candidats doivent être titulaires d’un doctorat, justifier d’une expérience professionnelle équivalente ou être conservateurs du patrimoine.
Le montant de la bourse s’élève à 1500 €. Les lauréats sont logés à la Villa Médicis pour une durée de quatre à six semaines (une participation de 10 € par jour est demandée au titre des frais d’entretien).
Date limite : 11 octobre 2019 avant minuit.
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Le Conseil départemental de l'Yonne propose, pour l'année 2019-2020, deux bourses de recherche, d'une valeur de 1 000 € chacune, destinées à des étudiants inscrits en master II ou en doctorat dont les travaux portent sur les fonds conservés aux archives départementales, qu'ils contribueront ainsi à mettre en valeur et à faire connaître.
Les bourses proposées s'adressent à des étudiants de toutes disciplines (historiens, historiens de l'art, géographes, etc.) inscrits en master II ou en doctorat , pour peu que leur recherche porte sur la documentation conservée aux archives départementales…
Date limite : 31 octobre 2019.
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Après un an de détachement, Anne Ulrich-Girollet réintègre le CGC.
Cette base de données consacrée à la répression judiciaire de la Commune de Paris
achève notre projet de recensement des victimes des grandes
répressions politiques du XIXe siècle, après
celles relatives aux inculpés de l’insurrection de Juin 1848 et des poursuivis à la suite du Coup d’État du 2
décembre 1851. À la fois instrument de recherche, corpus de données
autorisant de premières analyses statistiques, ces bases
s’inscrivent également dans un travail de mémoire, en forme
d’hommage à tous ces insurgés attachés à
l’idée et à la défense d’une République
démocratique et sociale.
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La lettre du Centre Georges Chevrier - n° 78 - octobre 2019
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