En 1925, Jacques Copeau emménage avec sa famille dans une belle maison bourgeoise
entre les trois collines de Pernand-Vergelesses.
C’est le début d’une histoire longue de près d’un siècle : quatre générations s’y succèderont, faisant de la maison et du village des lieux emblématiques de l’histoire du théâtre.
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« Mais, si ridicule que cela puisse paraître, la politique jouait un grand rôle dans notre existence. […] Il y avait le clan familial et le clan des indépendants. La famille était la plus forte : Marie‑Hélène, Michel Saint-Denis, Jean Dasté, Suzanne Bing, Madeleine Gautier, Aman Maistre, enfants, neveux ou alliés, quelles que fussent leurs divisions, se solidarisaient à la moindre alerte. Marguerite Cavadaski, Paul Storm, Jean Mercier et moi, les indépendants, nous devions nous défendre comme des diables. »
Jean Villard-Gilles, Mon demi-siècle, 1954.