Jacques Copeau fonde le Théâtre du Vieux-Colombier en 1913 pour rénover un art où règnent « veulerie, désordre, indiscipline, ignorance et sottise, dédain du créateur, haine de la beauté ». Sa troupe révolutionne la mise en scène. Le succès, immédiat, est interrompu par la guerre de 1914-1918.
Le Vieux-Colombier reprend ses activités en 1919. En 1924, Copeau ferme le théâtre et décide de quitter Paris avec de jeunes comédiens pour former une école et réinventer l’art dramatique. Ce sera en Bourgogne, d’abord à Morteuil puis en 1925 à Pernand.
Jacques Copeau, repères
1879 | ll | Naissance à Paris |
1908 | ll | Participe à la création de la Nouvelle Revue Française (NRF) |
1913 | ll | Création du Théâtre du Vieux-Colombier à Paris |
1917-1919 | ll | La troupe du Vieux-Colombier séjourne aux États-Unis |
1924 | ll | Départ en Bourgogne |
1940 | ll | Administrateur provisoire de la Comédie-Française |
1941 | ll | Retour à Pernand |
1949 | ll | Mort à Beaune |
« Et si l’on veut que nous nommions plus clairement le sentiment qui nous anime, la passion qui nous pousse, nous contraint, nous oblige, à laquelle il faut que nous cédions enfin : c’est l’indignation. »
Jacques Copeau,
Un Essai de rénovation dramatique, 1913.