Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche
"Sociétés, Sensibilités, Soin"
UMR 7366 CNRS-uB
Territoires contemporains


Varia
Les académies de l’école de dessin de Dijon. Dessiner le modèle humain en France au xviiie siècle
Nelly Vi-Tong
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MOTS-CLÉS
Mots-clés : histoire de l’art ; dessin ; enseignement ; école de dessin ; corps humain
Index géographique : France ; Bourgogne ; Dijon
Index historique : xviiie siècle
SOMMAIRE

TEXTE

Ce texte reprend celui de la soutenance de la thèse Les académies de l’école de dessin de Dijon. Dessiner le modèle humain en France au xviiie siècle, qui s’est tenue à l’université de Bourgogne le 23 octobre 2020.

Le jury était composé d’Emmanuelle Brugerolles (directrice d’études de l’EPHE, conservatrice générale du patrimoine à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, présidente et rapporteure), Sophie Raux (professeure d’histoire de l’art moderne à l’université Lumière Lyon II, rapporteure), Christine Lamarre (professeure émérite en histoire moderne, université de Bourgogne, examinatrice), Christian Michel (professeur d’histoire de l’art moderne, université de Lausanne, examinateur), Matthieu Gilles (conservateur du patrimoine au C2RMF, examinateur) et Olivier Bonfait (professeur d’histoire de l’art moderne à l’université de Bourgogne, directeur de thèse).

 

Madame la Présidente,

Mesdames, Messieurs les membres du jury,

Je tiens tout d’abord à vous remercier d’avoir accepté de procéder à la lecture ainsi qu’à l’examen de ma thèse.

Mon étude s’inscrit dans le prolongement d’un mémoire de Master 2 recherche, consacré aux académies de l’école de dessin de Dijon, créée en 1766 à l’initiative du peintre François Devosge avec le soutien des élus des États de Bourgogne. Menées sous la direction du professeur Olivier Bonfait à l’université de Bourgogne, ces réflexions m’ont permis de composer un premier essai et de dresser le catalogue des cent quarante académies conservées au musée des beaux-arts de Dijon [1].

Les académies dessinées s’organisent dans un ensemble disparate, qui à l’exception de quelques feuilles attachées à François Devosge ou Pierre-Paul Prud’hon, reste inédit. Pourtant, ce corpus, mêlant des études malhabiles avec des compositions abouties, révèle les essais et progrès de plusieurs élèves, tels que Bénigne Gagneraux ou Jean-Claude Naigeon, appelés à concrétiser leurs carrières hors des frontières de leur Bourgogne natale. Ce premier examen des académies dijonnaises m’a permis de proposer plusieurs attributions contribuant à sortir quelques dessins de leur anonymat. Ces recherches m’ont offert également la possibilité d’appréhender les orientations didactiques choisies par Devosge, tandis que l’étude des traces matérielles contribue à questionner l’utilisation pédagogique des feuilles. Cette étude m’oriente alors vers des questionnements autour de l’administration et des soutiens politiques de l’école, de la formation au dessin ou encore de la culture visuelle prônée par Devosge. Afin de saisir les caractéristiques et la singularité de l’établissement dijonnais, il apparaissait nécessaire de le situer dans une perspective élargie autour de l’enseignement académique du xviiie siècle. Cette première étude, passionnante, a stimulé mon intérêt et mon désir de poursuivre mes investigations autour du dessin d’académie.

La possibilité de prolonger ces réflexions a été permise par l’obtention d’une allocation de recherche du Conseil régional de Bourgogne, inscrite dans le cadre d’un vaste projet FABER (Programme d’appui et d’accueil aux nouveaux chercheurs) mené par Olivier Bonfait. Ma thèse participe ainsi à une vaste émulation fédérée autour de l’école de dessin par les travaux d’autres étudiants d’Olivier Bonfait : Laurianne Belle avec les carnets italiens du sculpteur Nicolas Bornier et la collection de plâtres [2], Laëtitia Désert avec l’étude des carnets du peintre Jean-Claude Naigeon [3] ainsi que la thèse, en cours, de Katherin Yung-Landais, sur l’inventaire révolutionnaire rédigé par François Devosge [4]. Ces études sont enrichies par les recherches sur les modèles et archives de l’école de Dijon, répertoriées sur le site Académie/académies, développé avec le soutien du Conseil régional de Bourgogne, du Centre Georges Chevrier (désormais LIR3S) et du musée des beaux-arts de Dijon [5]. Ce vaste projet, autour de l’école de dessin, m’a immédiatement permis de participer à diverses journées d’études et à un colloque sur les académies dessinées, m’offrant la possibilité de m’inscrire dans un large réseau académique. J’ai ainsi pu occuper une place de chargée de travaux dirigés à l’université Lumière Lyon II, j’ai également, entre mars et septembre 2020, participé au chantier de la collection d’arts graphiques du musée des arts décoratifs de Lyon et je suis actuellement chercheuse associée au programme ACA-RES Les Académies d’art et leurs réseaux dans la France préindustrielle mené par Anne Perrin-Khelissa, maîtresse de conférences à l’université Jean Jaurès de Toulouse, et Émilie Roffidal, chargée de recherches au CNRS [6].

Les premières années du doctorat ont été consacrées au dépouillement des sources, dispersées entre les centres d’archives, la bibliothèque municipale et le musée des beaux-arts de Dijon. Ces documents, tout comme le catalogue des académies, sont valorisés dans différentes bases de données, bibliographies et contributions publiées en ligne sur le site internet Académie/académies. Les sources d’archives sont riches et abondantes concernant la genèse, le fonctionnement et le financement de l’école de dessin. Il est ainsi aisé de suivre le développement de cette dernière, entre sa fondation à l’initiative de Devosge, l’attribution de locaux dans le palais des États de Bourgogne, la création du concours annuel et du prix des pensions romaines. De même, j’ai pu rassembler une abondante bibliographie concernant les élèves et leurs parcours : le catalogue d’exposition de Pierre Quarré sur l’école de dessin publié en 1961 [7], le Dictionnaire des artistes et artisans de Bourgogne de Sylvain Laveissière édité en 1981 [8] et plus récemment, au début des années 2000, le catalogue de l’exposition L’Art des collections consacrée au bicentenaire du musée des beaux-arts de Dijon [9] et la publication, par Christine Lamarre et Sylvain Laveissière, des lettres adressées à Devosge par les élèves pensionnés à Rome [10]. Cependant, ces sources et documents restent laconiques quand il s’agit d’aborder le contenu des fonds pédagogiques et la pratique du dessin d’académie à l’école dijonnaise. Et il me faut principalement compter sur de rares inventaires dressés à la Révolution ou au début du xixe siècle, sur quelques échanges épistolaires et sur les académies dessinées elles-mêmes pour tâcher de saisir l’organisation et la richesse de l’enseignement proposé par François Devosge. De plus, les sources de l’école de dessin ne portent que peu de mentions sur l’organisation des espaces d’enseignement. Les informations relatives à l’agencement des salles d’étude, et en particulier celles du modèle vivant, très ténues, ont dû être cherchées dans les sources complexes et nombreuses consacrées aux travaux d’agrandissement et d’embellissement du palais des États. Le fonds d’académies de l’école de dessin est riche d’exemples variés de qualités diverses. Il offre notamment un aperçu très intéressant de la progression du dessin de Prud’hon, dont il conserve de simples esquisses, des compositions malhabiles ainsi que des travaux aboutis et soignés. Mais, contrairement aux fonds de l’Académie royale ou aux collections des écoles de dessin de Rouen ou de Lille, le corpus de l’école de Dijon ne conserve presque aucune des académies primées aux prix de quartier ni même aucune des académies peintes, exposées à l’issu de chaque concours annuel… Enfin, les lettres adressées à Devosge par les élèves pensionnés à Rome offrent un riche aperçu des activités de ces derniers dans la capitale italienne. Mais la disparition des missives de Devosge me prive des remarques et conseils pédagogiques que ce dernier ne devait pas manquer de prodiguer à ses élèves.

L’étude des académies dessinées de l’école de Dijon s’inscrit dans un vaste mouvement de réflexions sur la représentation du corps et l’enseignement académique. Les travaux menés par Christian Michel, comme la publication des conférences de l’Académie royale de peinture et de sculpture de Paris [11] ou son ouvrage sur l’Académie et la naissance de l’école française [12], mettent en évidence les débats et théories qui accompagnent l’étude du modèle aux xviie et xviiie siècles. Emmanuelle Brugerolles, dans l’exposition l’Académie mise à nu, a bien montré les modalités et l’importance de cet apprentissage au sein de l’Académie royale [13], tandis que les recherches de Martial Guédron abordent en particulier la théorie de la représentation du corps comme incarnation du beau et de la vérité à travers les représentations du nu dans les discours sur l’art [14]. Devosge n’a pas produit d’écrits théoriques sur l’art et le beau idéal, contrairement aux académiciens de Paris ou à son homologue bordelais, le peintre Pierre Lacour [15]. Si Devosge est l’auteur d’un traité de perspective conservé à la bibliothèque universitaire de Dijon [16], son intérêt semble plus porté sur ses activités professorales, avec le souci de développer le prestige de son école par la création des prix de Rome et l’ouverture d’un musée utile à l’enseignement. Aussi, il m’a paru plus judicieux d’aborder l’instruction artistique dispensée à Dijon sous l’angle de l’aspect pratique de l’enseignement tel que le propose le catalogue de l’exposition l’Académie mise à nu dirigé par Emmanuelle Brugerolles ou certains discours d’académiciens publiés par Christian Michel.

L’étude du nu à l’Académie royale m’a fourni de solides bases pour appréhender la pratique du dessin d’académie à Dijon. Mais les réalités des deux institutions sont très différentes et les écueils de l’enseignement de Devosge se font immédiatement sentir dès lors que ses élèves commencent à fréquenter les ateliers parisiens et l’Académie royale. Devosge est seul pour gérer son établissement et dispenser l’enseignement à près de cent cinquante élèves et ne peut, par conséquent, assurer le même suivi que les professeurs parisiens. Par ailleurs, en refusant une possible affiliation avec l’Académie royale, Devosge et les élus des États de Bourgogne s’écartent d’un réseau institutionnel et de protections qui auraient, peut-être, permis aux élèves dijonnais de développer des relations professionnelles plus nombreuses et étroites lors de leurs séjours à Paris et à Rome.

Afin de comprendre la place occupée par l’établissement de Devosge dans le paysage institutionnel, il m’a fallu consulter les modèles d’académies gravées diffusées dans la France du xviiie siècle. Une bourse de l’INHA m’a ainsi permis d’effectuer plusieurs séjours à Paris, me donnant l’occasion de consulter les archives et les académies dessinées de l’ENSBA et de dresser un répertoire des études gravées conservées à l’INHA et dans le fonds Rothschild du Louvre.

Afin de produire une étude comparatiste permettant de saisir le caractère particulier de l’enseignement à l’école de dessin de Dijon, j’ai mené une enquête sur plus d’une quinzaine d’écoles de dessin et d’académies d’art qui ont entretenu ou tenté d’ouvrir une classe d’après le modèle vivant. Ces recherches, passionnantes, m’ont amené à séjourner dans diverses villes et m’ont permis de me lier à plusieurs chercheurs, personnels de musées et de centres d’archives qui m’ont toujours informée de découvertes liées à mon sujet. Ces déplacements, nombreux, ont parfois été perturbés ou ralentis par des difficultés d’accès aux sources et aux fonds dessinés. La découverte de recueils de dessins inédits et non inventoriés et la consultation de certains fonds d’archives, très riches, ont nécessité plusieurs séjours dans des villes telles que Reims, Montpellier, Marseille ou Grenoble. Mais le constat de ces pérégrinations s’est avéré souvent décevant car les fonds de modèles des établissements contemporains à l’école de dessin de Dijon n’ont, pour la plupart, pas été conservés. De même, les sources concernant l’enseignement de l’académie dessinée restent souvent laconiques et ne permettent guère d’apprécier l’organisation des leçons ou la diversité des modèles proposés aux élèves. 

Enfin, outre les limites et difficultés inhérentes à la recherche, des soucis d’ordre médical ont entravé l’élaboration de cette thèse, m’obligeant brutalement à délaisser mon travail durant plusieurs mois.

Mon travail participe à un renouvellement de la connaissance sur l’école de dessin de Dijon et en particulier sur le fonds d’académies dessinées qui y est attaché. À la suite d’Aude Gobet ou de Marjorie Guillin, dont les travaux réaffirment la vivacité d’institutions provinciales entretenant, indépendamment de l’autorité parisienne, une classe du modèle vivant [17], mon étude, s’appuyant sur un riche matériau documentaire et iconographique, vise à réaffirmer le caractère singulier de l’école dijonnaise, la seule de province à entretenir des pensionnaires à Rome et à augmenter l’instruction de ses élèves par la fréquentation du musée qui y est attaché. Mes recherches s’inscrivent, par ailleurs, dans une histoire sociale de l’art et des institutions, s’appuyant notamment sur les études menées ces dernières années autour de l’Académie royale et empruntant aux archives de l’ENSBA qui m’ont permis de documenter les parcours, souvent méconnus, d’élèves dijonnais dans la capitale. Les trajectoires des jeunes Bourguignons dans les Académies royales de Paris et de France à Rome apportent, sur ces dernières, le point de vue de jeunes provinciaux. En confrontant, notamment, l’instruction que leur inculque Devosge à Dijon avec les préceptes et pratiques de ces institutions, mon étude s’attache, dans la continuité de celles de Christian Michel, Sylvain Bédard ou Agnès Lahalle [18], à souligner, une fois de plus, que l’enseignement pratique des arts au xviiie siècle, loin d’obéir à une constante uniforme et limitante, est en réalité très riche. Cette éducation artistique, saisie à l’échelle locale des écoles de dessin et des académies provinciales souligne enfin la dynamique d’établissements qui s’appliquent à faire exister l’enseignement d’après le nu, hors du cénacle parisien. Le fonds des soixante-huit académies dessinées d’Anatole Devosge, conservé au musée des beaux-arts de Dijon, invite enfin à un prolongement de nos recherches permettant d’appréhender la vitalité de l’enseignement dispensé à Dijon dans la première moitié du xixe siècle.

AUTEUR
Nelly Vi-Tong
Docteure en histoire de l’art de l’université de Bourgogne Franche-Comté

ANNEXES

NOTES
[1] Nelly Vi-Tong, Les académies de l’école de dessin de Dijon, université de Bourgogne, mémoire de Master 2, 2012.
[2] Lauriane Belle, Recherches sur l’artiste Nicolas Bornier et étude de trois carnets de dessin exécutés à Rome, mémoire de Master 1, Dijon, université de Bourgogne, 2012. Lauriane Belle, La collection de modèles en plâtre de l’école de dessin de Dijon, mémoire de Master 2, université de Bourgogne, 2013.
[3] Laëtitia Désert, Les carnets italiens de Jean-Claude Naigeon, mémoire de Master 2, université de Bourgogne, 2013.
[4] Katherin Yung-Landais, L’inventaire Devosge de 1792 : culture artistique et protection du patrimoine à Dijon pendant la Révolution, thèse de doctorat en histoire de l’art, université de Bourgogne, en préparation depuis 2014.
[5] Académie/Académies Apprendre à dessiner dans l’Europe des Lumières : l’École de dessin de Dijon, Centre Georges Chevrier (désormais LIR3S), UMR 7366 CNRS-uB, Dijon, université de Bourgogne, http://tristan.u-bourgogne.fr/Academie/index.html, mis en ligne le 30 juillet 2014 [consulté le 19 novembre 2020].
[6] ACA-RES Les Académies d’art et leurs réseaux dans la France préindustrielle, Framespa-UMR 5136, Toulouse, université Jean Jaurès, https://acares.hypotheses.org/, mis en ligne en 2017 [consulté le 19 novembre 2020].
[7] Pierre Quarré, Une École provinciale de dessin au xviiie siècle. L’Académie de peinture et de sculpture de Dijon, Dijon, Musée des beaux-arts, 1961.
[8] Sylvain Laveissière, Dictionnaire des artistes et ouvriers d’art de Bourgogne, Paris, Nobele, 1980.
[9] L’Art des collections. Bicentenaire du Musée des Beaux‑Arts de Dijon, du siècle des Lumières à l’aube d’un nouveau millénaire, Dijon, Musée des beaux‑arts, 2000.
[10]  Christine Lamarre et Sylvain Laveissière, Les prix de Rome des États de Bourgogne. Lettres à François Devosge 1776‑1792, Dijon, Musée des beaux-arts, 2003.
[11] Christian Michel et Jacqueline Lichtenstein (dir.), Conférences de l’Académie royale de peinture et de sculpture, 2006-2015.
[12] Christian Michel, L’Académie royale de peinture et de sculpture, 1648‑1793 : la naissance de l’École française, Genève, Droz, 2012.
[13] Paris, 2009‑2010 :  L’Académie mise à nu. L’école du modèle à l’Académie royale de Peinture et de Sculpture, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, 2009‑2010.
[14] Martial Guédron, De chair et de marbre : imiter et exprimer le nu en France (1745‑1815), Paris, Champion, 2003.
[15] Pierre Lacour, De la sculpture chez les anciens, et du beau idéal dans les chefs-d’œuvres des Sculpteurs de l’antiquité ; Par M. Lacour fils, Directeur et Professeur de l’École de Peinture et de Dessin de Bordeaux, Bordeaux, Lawalle jeune, 1816.
[16] Bibliothèque Droit-Lettres, Ms. F 87535/1, Devosge, Notes ou Traité de perspective, s. d.
[17] Aude Gobet, Une sociabilité du dessin au xviiie siècle : artistes et académiciens à Rouen au temps de Jean‑Baptiste Descamps, 1715‑1791, thèse de doctorat, université Panthéon Sorbonne Paris I, 2008. Marjorie Guillin, «  L’anéantissement des arts en province ? » : l’Académie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse au xviiie siècle (1751‑1793), thèse de doctorat, Toulouse, université Toulouse‑II Le Mirail, 201 3.
[18] Sylvain Bédard, Les académies dans l’art français au xviie siècle (1630‑1720), thèse de doctorat, université la Sorbonne Paris IV, 1999. Agnès Lahalle, Les écoles de dessin au xviiie siècle. Entre arts libéraux et arts mécaniques, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2006.

RÉFÉRENCES

Pour citer cet article :
Nelly Vi-Tong, « Les académies de l’école de dessin de Dijon. Dessiner le modèle humain en France au xviiie siècle », Territoires contemporains - nouvelle série [en ligne], 25 novembre 2020, disponible sur : http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/prodscientifique/TC.html.
Auteur : Nelly Vi-Tong.
Droits : http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/prodscientifique/TC/credits_contacts.html
ISSN : 1961-9944

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