« Pour vivre, [témoigne Jacques Copeau], il a fallu monter des spectacles dans des villages… sur les places publiques, dans des salles transformées en salles des fêtes. Quels bons souvenirs j’en garde ! … À la vérité, les débuts nous réservèrent quelques déceptions. Ceux qui ne nous connaissaient pas se défiant de nos spectacles et ceux qui nous connaissaient nous qualifiant d’astucieux saltimbanques, téléphonant même à la gendarmerie pour prévenir les autorités que Jacques Copeau ne joue pas sur les places publiques. […] Molière eut aimé ces promenades. »
Comœdia, « La vie errante de Jacques Copeau dans les villages bourguignons »,
18 février 1926.
Jacques Copeau au volant de la Citroën
5 CV type C3, avec Suzanne Bing
et Léon Chancerel, 1925. Archives BnF