Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche
"Sociétés, Sensibilités, Soin" UMR 7366 CNRS-uB |
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Territoires contemporains | |
Varia | ||||||
Éric Baratay, Biographies animales. Des vies retrouvées, Paris, Seuil, 2017, 304 p. [1] | ||||||
Arnaud Malaty | Mots-clés | Sommaire | Texte | Auteur | Annexes | Notes | Références | Outils | |||||
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SOMMAIRE
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L’aventure biographique n’est pas sans poser problème à l’historien. Au carrefour entre Histoire et Littérature, souvent attachée à retracer l’extraordinaire pour marquer la singularité du sujet, la biographie demande une rigueur méthodologique afin de ne pas sombrer dans l’apologie ou la dénonciation. Mais avant tout cet exercice semble classiquement l’apanage de l’Homme car il se veut le récit d’une singularité. Dès lors, penser l’individu animal ne peut se concevoir uniquement en opérant un décentrement du regard jusqu’ici conditionné par l’anthropomorphisme : quand les bêtes se faisaient hommes ; ou par l’anthropocentrisme : du point de vue humain, de son langage, de ses repères sociaux ou moraux. Pour réussir ce pari osé, donner voix à l’animal, Éric Baratay s’appuie sur une démarche pluridisciplinaire : le projet est historique, mobilisant les sources classiques de la discipline, mais il n’est réalisable que dans un dialogue constant avec l’éthologie, science du comportement animal, et les sciences littéraires pour donner corps à son récit. L’essai biographique est un moyen pour l’historien d’interroger, à travers la reconstruction du vécu animale, les possibilités d’approche et de récit d’un objet en instance de définition. Par l’originalité de ses recherches, le chercheur doit, plus encore qu’il n’est coutume, se borner à une méthodologie rigoureuse afin d’offrir la meilleure légitimation scientifique possible à un objet susceptible d’attirer critiques et dénonciations autant que mépris et indifférence. I. De l’individu animal En quête de légitimation, Éric Baratay cherche dans un premier temps à comprendre pourquoi l’objet paraît de prime abord inaccessible. « Biographies animales ! L’expression peut étonner, choquer, amuser, car elle paraît sans légitimité à la différence des biographies humaines, l’une des littératures les plus prisées » (p. 11). La conception humaine de l’animal comme catégorie sert depuis l’Antiquité à mettre l’Homme à part : nous et eux ! Pour qu’il y ait biographie, il faut a minima croire que les individus d’une espèce sont différents. Pourtant, la norme tend à penser que l’animal doit être étudié au niveau supérieur de l’espèce. Le projet biographique suppose donc que l’environnement (naturel, familial, social, culturel, historique) influe différemment sur les individus. Instinct et capital génétique ne seraient donc pas les seuls moteurs des comportements animaux ! Le premier pas de coté consiste à se dégager des carcans intellectuels qui ont enfermé la pensée occidentale dans un dualisme opposant l’Homme à l’animal. Dualisme faussé dès le départ puisqu’il oppose l’Homme, une espèce concrète, à l’animal, un concept. La tradition scientifique occidentale a longtemps occulté l’individualité animale. Au xviiie siècle, lorsque la zoologie a entrepris son grand classement du vivant, le raisonnement se veut tout d’abord taxonomique, l’espèce étant le degré inférieur. L’individu n’a d’utilité que dans l’approbation d’une norme spéciste ou d’une déviance. Le terme biographie est d’ailleurs employé pour parler de... l’espèce ! Zoologues et éthologues se désintéressent complètement de l’individu jusque dans la seconde moitié du xxe siècle. Mais, si les sciences naturelles ont délaissé l’individu animal, la littérature, elle, s’en est rapidement emparée. Dès le xixe siècle, la biographie animale connaît un certain succès. Cependant, l’histoire de ces individus est directement racontée par l’écrivain, et bien souvent la place de l’Homme est supérieure à celle de l’animal, l’auteur n’arrivant pas à retranscrire l’expérience de son compagnon. Certains ont tenté une mise en scène d’autobiographies animales, s’obligeant à penser l’intimité de leur sujet. Forcément, une forte humanisation imprègne ces récits, empêchant alors de leur donner crédit. Comme une fatalité, ces biographies cherchent à voir dans l’individu animal un prolongement de notre perception du monde : notre morale, notre courage, nos valeurs. Mais cet engouement littéraire, aussi imparfait soit-il, a ceci de bon qu’il pousse la Science vers l’étude de l’individu. C’est dans la seconde moitié du xxe siècle que les éthologues commencent à appréhender ces questions. Ils cherchent à montrer les individualités qui se dégagent au sein des espèces. En sciences humaines, on cherche également à se rapprocher des individus animaux, mais le point de vue humain reste la norme. On étudie par exemple les agitations sociales que certains animaux ont pu susciter. Le projet d’Éric Baratay est différent puisqu’il veut se placer du côté de l’animal pour rendre compte de ce qu’il vit, subit, à un moment donné, lors d’une période ou durant sa vie. Il s’agit d’être sur le versant animal, les relations avec l’Homme n’étant au fond que le second plan de leur histoire. À cette volonté, deux critiques apparaissent : certains, enfermés dans leurs certitudes religieuses ou philosophiques, considèrent que les animaux n’ont pas d’histoire. D’autres objectent que cette histoire est impossible, se renfermant dans un prolongement de la théorie de Von Uexkull [2] : chaque espèce évoluerait dans un monde propre, tellement différent de l’autre qu’aucun pont ne pourrait les réunir. Mais cette thèse ne peut être fondée, étant donnée la riche histoire de la domestication qui montre la perméabilité de ces différents mondes. L’auteur n’est pas dupe. Si l’individu animal existe, la quête de son point de vue ne peut qu’être imparfaite, partielle et partiale, mais elle demeure pourtant indispensable afin de progresser dans la compréhension du monde. Cette quête est donc avant tout une intention, « une méthode qui aide à se décentrer et à se projeter vers un animal en faisant preuve d’empathie (une capacité à déduire son état) et de sympathie pour ne rien lui dénier par avance. Le tout dans une démarche asymptotique, poussant les cloisons mais sachant que le désir de croiser les mondes n’est pas réalisable, qu’on peut au mieux les rapprocher voire les recouvrer en partie et que ces reconstitutions gardent une bonne part humaine. L’entreprise [...] nécessite une manière inhabituelle, tâtonnante, lâche, incertaine. Mais elle est justifiée et elle est scientifique si elle permet de saisir des aspects occultés, de mieux comprendre les animaux, de poser de nouvelles questions. » (p 24.) Réaliser des biographies animales apparaît donc comme un défi incommensurable. Les possibilités de sa réalisation sont ambiguës car l’Homme n’a d’autre choix que de projeter ses propres questionnements, ressentis, analyses sur le monde animal. On ne peut donc pleinement évincer l’anthropomorphisme pour écrire ces biographies. Comment donc l’utiliser à bon escient pour se rapprocher au mieux de la subjectivité de l’individu animal ? La volonté d’Éric Baratay est de se servir de cet anthropomorphisme, non comme un moyen de projection et de conclusion immédiate, mais comme un moyen d’ouvrir des questionnements et d’avancer des hypothèses. L’anthropomorphisme a donc ici pour but non pas la volonté de mettre l’Homme en référence absolue et supérieure par anthropocentrisme mais se veut plutôt une méthode contrôlée où l’Homme n’est qu’un repère parmi d’autres servant de modèle pour interroger les communautés animales. Ainsi, « L’intelligence devient une capacité de flexibilité et d’adaptation ; la moralité, un ensemble de règles et d’attentes sociales pour limiter les écarts entre les individus ; la jalousie, un moyen de maintenir le contact ; la culture, des savoirs et des habitudes acquis par fréquentation des autres ou apprentissage ; etc. » (p. 26). L’ensemble de ces concepts « humains » doit donc ici être décliné et conjugué au niveau de l’espèce et de groupes d’individus. La réalisation de ces biographies doit bien évidement s’appuyer sur des sources importantes. L’auteur avait consacré une grande partie de son précédent ouvrage à définir les corpus qui pouvaient permettre cette histoire. Sans revenir en profondeur dessus, il faut spécifier que si les biographies animales réalisées concernent majoritairement des animaux « illustres » (du point de vue humain), cela tient des possibilités de la réalisation du travail historique. Certains animaux ont laissé de nombreuses traces dans l’histoire humaine et leur propre histoire est dès lors plus accessible. La quête de l’individu animal est proche de celle de l’individu humain. Il faut tenter de comprendre le sujet dans son contexte historique, intra/interspécifique et environnemental. Cependant, le sujet étant animal, l’exercice de l’historien est également littéraire car il faut trouver le moyen de traduire, par un langage qui nous est propre, le ressenti animal. Malgré les difficultés définies, Éric Baratay veut exprimer et démontrer que les individus animaux ont leurs propres appréhensions du monde, qu’ils vivent une rencontre singulière avec les hommes et les autres et que ces relations sont différentes et évoluent dans l’espace et le temps. II. Des discours biographiques L’essai se présente en quatre parties distinctes et comprend en tout un peu plus d’une dizaine de micro-biographies qui concernent des animaux ayant vécu du début du xixe siècle à la fin du xxe siècle. Dans un premier temps, l’auteur cherche à montrer la possibilité de restituer une existence animale à travers l’aspect géographique, le déplacement et le voyage. La célèbre girafe de Charles X lui sert d’ouverture. Offerte comme cadeau diplomatique par le pacha d’Égypte au roi, la venue en France de cet « extraterrestre » va susciter un enthousiasme dans tout le pays. Le 20 Mai 1827, elle pose sabot à Marseille, entreprenant un long voyage jusqu’à Paris, escortée notamment par le célèbre naturaliste Étienne Geoffroy Saint-Hilaire. L’intérêt qu’elle suscite pour le monde scientifique et la population en général a laissé des sources importantes exploitables pour l’historien. Dès lors, pour Éric Baratay, il suffit de retourner ces discours et de les confronter au savoir éthologique sur les girafidés, afin de déterminer l’individualité de cette dernière et la singularité de son expérience. Loin du discours classique sur cet événement du début du xixe siècle, le point de vue animal laisse entrevoir l’histoire d’une délicate rencontre entre deux mondes, parsemés de craintes, de peurs, d’incompréhensions, d’apprentissage, etc. Cette girafe, arrachée dès sa naissance à sa société naturelle, a survécu grâce aux liens qu’elle a tissé dès le départ avec ses compagnons de voyage. Tout d’abord, ses vaches nourricières, sans lesquelles elle n’aurait probablement jamais survécu à ce périple. Elles ont permis à notre girafe d’appréhender plus sereinement l’inconnu, l’ont apaisée dans les moments difficiles et avant tout l’ont nourrie du fait d’une rupture prématurée avec sa mère. De la même manière, les cornacs qui l’ont accompagnée ont su calmer ses excès d’humeur lors des moments de stress que furent les arrivées dans les villes et les exhibitions publiques. Son voyage le long de la vallée du Rhône jusqu’à Paris est en dent de scie. L’animal fait face avec difficulté à la remontée du fleuve, fatigué par une allure soutenue et pris parfois de panique lors des rassemblements populaires qu’il suscite. La traversée du Morvan, itinéraire bis choisit pour éviter les tumultes de la foule, apparaît pour elle comme un moment d’apaisement avant l’arrivée dans la capitale. Warrior, cheval de guerre, succède à notre amie africaine. Ce célèbre équidé est passé à la postérité car il a survécu à la Grande Guerre, rares étant ses congénères à pouvoir s’en vanter. Warrior n’avait peur de rien ; il galopait à travers les batailles, ne se souciant ni des balles ni des obus ; Warrior était calme, obéissant, le meilleur réconfort de l’Homme ; de son homme, Jack Selly, parlementaire anglais, Colonel de liaison entre les armées alliées, puis Général commandant la cavalerie canadienne. Un cheval illustre pour un homme illustre ! Seely publie ses souvenirs et un livre, My Horse Warrior en 1934, qui vante les qualités de cet animal singulier. Pourtant, ce récit ne laisse que peu de place à Warrior, et son vécu n’est pas le propos de notre homme. Encore une fois, Éric Baratay tente de comprendre l’expérience de son sujet et ce que ces récits humains sur ce cheval illustre peuvent nous dire de Warrior, ce cheval qui a survécu à la guerre. Les conclusions de l’historien nous éloignent du souvenir d’un équidé légendaire. Warrior n’a pas un parcours plus valeureux que d’autres chevaux de guerre. Favorisé par le poste de son humain, il sera bien moins que d’autres confronté au front. Sa guerre est marquée par des transports importants. Le Warrior qui a survécu à la postérité est celui dont avait besoin l’armée anglaise : une mascotte. Les hommes l’appréciaient car ils voyaient en lui un bon compagnon. Il avait coutume de suivre le général comme un chien et sa longévité a fait de lui un symbole de résistance, un survivant. L’expérience de guerre de Warrior est sans aucun doute bien différente de celle qu’on a voulu lui écrire. Si ces deux biographies composant la première partie de l’ouvrage cherchent à nous glisser dans la peau de l’animal pour tenter de percevoir sa propre expérience, la seconde insiste davantage sur le ressenti des animaux. L’aspect littéraire est mis en avant pour tenter d’appréhender l’intensité d’un moment particulier. À travers un moment particulier de la vie de Modestine, ânesse qui « voyage avec un Stevenson » dans les Cévennes et d’Islero, taureau de corrida, qui devient le vainqueur du torero Manolete, l’historien nous plonge au cœur du ressenti animal. Ainsi, Modestine, achetée par Stevenson pour entreprendre son célèbre voyage dans les Cévennes, devient brutalement âne de bas, métier qu’elle ne connaissait pas. Son nouveau propriétaire ne connaissant rien à ses besoins, lui a imposé un voyage insoutenable, bien qu’il tienne à cœur d’insister dans son récit sur les bonnes relations qu’il avait avec elle, voulant certainement attendrir un lectorat anglais sensible à la cause animale. Pour Islero, court mais intensif moment de peur, de douleur, de lutte ! Islero ne voulait pas combattre, loin du discours habituel sur ce monstre sanguinaire, bête de 500 kg, tueuse d’hommes, justifiant ainsi la nécessité de la domination de l’Homme sur les bêtes, Islero apparaît comme un taureau peureux et handicapé, souffrant de presbytie, expliquant peut-être l’origine des erreurs du célèbre torero. Si l’écriture biographique peut nous permettre d’appréhender l’existence et le ressenti de ces individus, elle peut également nous plonger dans le vécu singulier d’un animal dans l’espace et dans le temps. Ainsi la troisième partie cherche à nous faire prendre conscience que l’existence animale, comme celle de l’Homme, gagne à être étudiée dans son contexte historique nous permettant alors de penser des « époques animales ». Ces périodes se concrétisent par « des situations et des manières particulières de vivre » à un moment donné. Le vécu de deux chimpanzés, Consul et Meshie, respectivement à la fin du xixe siècle et dans les années 1930, dévoile l’adaptation de ces individus à l’environnement que les humains ont partagé avec eux. L’histoire de ces singes, évoluant dans une époque où les occidentaux tentent d’humaniser ces animaux, montre l’existence d’une époque singulière pour les chimpanzés importés en Occident. La dernière partie, enfin, se propose de « penser les générations » d’un point de vue sociologique. L’historien narre la vie de quatre chiens à différentes époques, démontrant une évolution des modes de vie de ces canidés et de leurs relations avec les humains. De Bummer et Lazarus, chiens errants évoluant dans l’environnement urbain du San Francisco des années 1860, à la fois proches et méfiants de l’Homme, à Douchka, chienne de maison née dans la seconde moitié du xxe siècle qui mène une existence confortable, pleinement intégrée à sa famille humaine, le récit de ces vies a pour objectif d’illustrer « l’intensité progressive du processus de compagnonnage, initié par les hommes, vécu par les chiens » (p. 261). L’étude de cette dynamique des relations et des attitudes des chiens et des humains prouve définitivement l’existence, la possibilité et la légitimité d’une histoire animale. III. De l’histoire animale Après avoir longtemps mis en place les possibilités méthodologiques et épistémologiques d’une histoire animale zoocentrée, c’est de manière assez convaincante que l’historien nous livre ses premiers essais de biographies animales. L’enjeu était double : en choisissant l’écriture biographique Éric Baratay a voulu ouvrir des portes dans la recherche scientifique actuelle ; au-delà, il s’agit d’appuyer ses thèses sur la nécessité de se pencher sur l’histoire des animaux en opérant un décentrement du regard pour adopter leur point de vue. En écrivant des biographies, l’auteur tente de sensibiliser directement le lecteur en utilisant une forme de récit qui nous immerge au cœur des sensibilités et du vécu des sujets. L’utilisation du récit biographique, genre le plus en vogue dans les librairies, permet ici de restituer un discours historique scientifique en le rendant abordable à un public néophyte et souvent réfractaire à la lecture d’une production universitaire. La méthode utilisée est agréable : pour chaque biographie, le point de vue humain est tout d’abord exprimé, ainsi que les sources disponibles pour la réalisation du travail historique, puis l’auteur opère un renversement de point de vue qui se caractérise par un exercice littéraire dont il définit pour chaque cas les modalités. Ainsi, si Le point de vue animal. Une autre version de l’histoire, s’adressait davantage à un lectorat universitaire, ces biographies cherchent à toucher un public plus large sur un sujet au cœur de l’actualité et des sensibilités contemporaines, tout en conservant un caractère scientifique. Les récentes révélations sur les scandales des méthodes d’abattages, l’indignation grandissante sur les mauvais traitements réservés aux animaux et à l’inverse la négation, toujours présente, d’une conscience et d’un ressenti animal, sont propices à alimenter passions et discours. Dès lors, on ne peut que saluer la prise en compte de ces problématiques par les sciences humaines et sociales, qui permettent ici de prendre de la distance avec nos paradigmes habituels de pensées, en défendant la possibilité d’une histoire animale. De plus, l’interdisciplinarité qui fait encore défaut dans la recherche universitaire est ici au centre de la démarche de l’historien. Ses travaux sont tout d’abord philosophiques, dans le sens où ils sont réalisables uniquement en repensant notre rapport à l’animal et à notre espèce, la singularité de l’être humain est ici mise à mal ; ils sont aussi historiques, dans leur fondement et leur approche ; éthologiques, dans le croisement des sources avec notre compréhension – passée et actuelle – du monde animal non-humain ; littéraires, dans la construction du récit ; et peut-être politiques dans les résonances permises d’un tel ouvrage sur la considération animale dans notre société. |
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AUTEUR Arnaud Malaty Étudiant en Master 2 Histoire Université de Bourgogne Franche-Comté |
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ANNEXES |
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NOTES
[2]
Voir Jacob Von Uexküll, Streifzüge durch die Umwelten von tieren und Menschen,
Hambourg, Bedeutungslehre, 1934.
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RÉFÉRENCES Pour citer cet article : Arnaud Malaty, « Éric Baratay, Biographies animales. Des vies retrouvées, Paris, Seuil, 2017, 304 p. », Territoires contemporains - nouvelle série [en ligne], 4 mai 2018, disponible sur : http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/prodscientifique/TC.html. Auteur : Arnaud Malaty. Droits : http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/prodscientifique/TC/credits_contacts.html ISSN : 1961-9944 |
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