Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche
"Sociétés, Sensibilités, Soin"
UMR 7366 CNRS-uB
Territoires contemporains


Varia
Krumeich Gerd, L’impensable défaite. L’Allemagne déchirée. 1918-1933, Paris, Belin, 2019, 324 p. [1]
Anna Hesse
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MOTS-CLÉS
Mots-clés : histoire politique ; République de Weimar ; Grande Guerre
Index géographique : Allemagne
Index historique : xxe siècle
SOMMAIRE

TEXTE

Présenter Gerd Krumeich comme historien allemand à la retraite ne serait pas tout à fait correct. Ce spécialiste de la Grande Guerre ne se repose pas. Au contraire, il a enchaîné des débats, des présentations et a dû faire face aux critiques sanglantes de ses collègues allemands pendant ces dernières années. Après une longue carrière scientifique, c’est à la retraite qu’il écrit son livre le plus polémique, L’impensable défaite. L’Allemagne déchirée. 1918-1933 (titre original allemand : Die unbewältigte Niederlage. Das Trauma des Ersten Weltkrieges und die Weimarer Republik).

Dans ce livre, Krumeich propose une réflexion sur l’impact et l’incompréhension de la défaite allemande lors de la Première Guerre mondiale, qui aurait causé un traumatisme collectif au sein de la première république allemande de Weimar. L’impensable défaite s’inscrit davantage dans une historiographie récente sur la Grande Guerre, qui cherche à proposer de nouvelles pistes d’interprétation. Publié en 2018 en allemand chez l’éditeur fribourgeois Herder dans le contexte du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, le livre de Krumeich fait partie d’une vague de publications sur la fin de la guerre et le traité de Versailles. Si ses collègues comme Jörn Leonard [2] ou Eckart Conze [3] ont proposé des histoires globales de cette période, Gerd Krumeich reste dans la perspective allemande sur les évènements de 1918-1919. En tentant de faire un lien entre la Grande Guerre et Weimar, il touche des problématiques cruciales de l’historiographie allemande : la responsabilité de la guerre (Kriegsschuld), les raisons de la défaite et la « légende » du coup de poignard dans le dos. De cette façon, il faut replacer son livre dans le prolongement des débats de 2014 sur les causes de la Première Guerre mondiale, déclenchés par la publication de l’historien australien Christopher Clark [4], débats dans lesquels Krumeich est régulièrement intervenu [5].

Gerd Krumeich est un historien du fait militaire et de l’histoire culturelle, spécialiste de la Grande Guerre qui a également acquis une grande notoriété outre-Rhin par ses nombreux projets de recherche franco-allemands [6]. À 72 ans, après toutes ces années de recherche sur la Grande Guerre, l’ancien professeur d’histoire contemporaine de l’université de Düsseldorf avait besoin d’écrire ce livre. Comme il l’explique dans une interview, la question de la défaite impensable n’a jamais cessé de le faire réfléchir [7]. En écrivant ce livre, il cherche à éclairer sa compréhension de Weimar, en prenant en compte la défaite incomprise, idée qu’il avait, en effet, déjà développée en 1994 [8]. Comme il y réinterprète des idées reçues sur la défaite et la « légende » du coup de poignard dans le dos, son livre a reçu une grande attention en Allemagne [9]. Sorti en 2019 en français aux éditions Belin, ce livre permet au public français d’entrer dans ce sujet allemand complexe. En quoi consiste ce livre qui a tant ému le public ?

Dans la préface de l’ouvrage, qui tient lieu de brève introduction, Krumeich expose l’originalité de son livre : changer de perspective en pensant Weimar à travers les origines de la guerre (p. 11). Au lieu de développer une problématique affinée, il pose l’hypothèse de l’existence d’un traumatisme collectif en Allemagne, causé par la défaite dans la Grande Guerre. En illustrant « comment les allemands ont vécu la guerre et sa fin » (p. 16), il cherche à affirmer cette hypothèse. Malheureusement, l’historien n’explicite pas davantage sa démarche. Aucune source n’est présentée, aucune méthodologie n’est invoquée. Brièvement, Krumeich évoque la notion du traumatisme collectif, qui peut lui servir « peut-être » seulement comme « métaphore » (p. 16). En réalité, Krumeich vise à déconstruire dans son livre la perspective des contemporains de Weimar tout en appliquant, implicitement, le paradigme d’une histoire ouverte. Pour cela, il fait appel à une sélection de documents considérable, qui se caractérisent par leur diversité : des archives classiques, la production littéraire ou encore l’iconographie sont mobilisées, toujours en faveur de ses arguments. Il ne s’agit pas, semble-t-il, d’un corpus systématique mais d’un corpus illustratif, constitué par un historien qui connaît bien les documents de la période. Même si le sous-titre français pose les bornes chronologiques précises de l’étude, à savoir le temps de la République de Weimar, 1918-1933, la structure du livre témoigne d’une focalisation différente. Les quatre chapitres d’ouvrage s’enchaînent de façon chronologique, commençant en 1914, en décrivant la perception de la guerre par ses contemporains (I). À cela s’ajoute une histoire événementielle détaillée de la défaite, de l’été à novembre 1918, dans laquelle les mécanismes médiatiques (réceptions et appropriations) sont exposés (II). Cette défaite incomprise et la responsabilité de la guerre, attribuée à l’Allemagne par le traité de Versailles, occupent fortement les discours politiques et juridiques des premières années de Weimar. Face à l’incompréhension de la défaite, différentes théories émergent, dont la « légende » du coup de poignard dans le dos fait partie (III). Après ces analyses discursives, Krumeich effleure dans le dernier chapitre brièvement les différentes pratiques de mémoire de la guerre, qui traduisent les luttes internes de Weimar autour de l’héritage de la guerre (IV).

Le premier chapitre de son ouvrage nous amène dans l’Allemagne de la Grande Guerre. Krumeich rappelle la situation particulière d’un front qui se trouvait toujours loin du pays, alors que l’Empire menait cette guerre au nom de la « défense de la patrie » (p. 17-22). Partant de cette idée d’une « guerre lointaine » (p. 17), l’historien analyse les différents vecteurs qui ont permis de lier la population avec le front (p. 26-33). Dans les lettres des soldats, la production médiatique, ou encore des pièces de théâtre, la guerre disparaît de plus en plus. Face à ce désintérêt, un programme de propagande est relancé en août 1916. En s’appuyant sur des sources comme les films, des cartes postales où des feuilles volantes, Krumeich constate que, comparée à la propagande française, la réalité cruelle de la guerre n’est y pas montrée. De plus, des expositions de guerre montrées en Allemagne de 1914 à 1918 ont également contribué à transmettre une image déformée de la guerre dans la mesure ou Krumeich convient même de parler d’une « désinformation systématique » (p. 31). Ce que la population vit pendant la guerre, c’est une réalité très négative qui se caractérise par le deuil permanent et des famines. Face à cette situation de crise, la stratégie médiatique de l’Empire ne parvient pas à faire remonter le moral de la population (p. 44). Krumeich dépeint ainsi comment l’éloignement géographique engendre un éloignement mental de la guerre. Par exemple, l’historien voit dans les grèves qui éclatent à partir de 1917 un symptôme de cet éloignement : non pas la guerre, mais la démocratisation, l’alimentation et les droits des ouvriers sont au cœur de ces luttes (p. 66). Même si cette idée d’un éloignement mental est convaincante, Krumeich oublie d’y mentionner l’évolution socio-politique au sein de l’Empire ou l’impact de la révolution russe, qui sont l’arrière-plan qui permet de mieux comprendre les mouvements sociaux. De toute façon, ce qu’il réussit à illustrer, c’est le décalage de perception entre la population allemande et les soldats sur le front. Ce décalage pose les bases pour les mécanismes de refoulement de la défaite.

Après cette analyse résumée sur le temps de la guerre, Krumeich consacre le deuxième chapitre aux événements de l’année 1918 (p. 73-145). L’historien invite à découvrir la genèse de la défaite incomprise, mais très souvent en s’éparpillant dans les débats contemporains complexes. Il commence par dépeindre les dernières offensives des Allemands qui ont échoué et décrit le phénomène de la désertion massive des soldats. En s’appuyant sur des documents d’archives, dont les citations occupent de nombreux paragraphes du chapitre [10], il illustre le constat et l’acceptation tardive de ces pertes par les militaires et dirigeants de l’Empire en juillet 1918 (p. 74-92). Néanmoins, Krumeich explique qu’il était et qu’il est toujours difficile de déterminer une date exacte de l’effondrement de l’armée allemande. En réalité, la situation aurait été ouverte en août-septembre 1918 ce qui provoque des « interprétations diverses jusqu’à nos jours » (p. 94). Dans son analyse, il jongle entre les idées contemporaines et les propos scientifiques. Une réflexion contrefactuelle ne cessait d’occuper les contemporains : est-ce que l’Allemagne aurait pu bénéficier de meilleures conditions de trêve, si le front avait tenu encore quelques mois, si la révolution n’avait pas éclaté au début de novembre ? Par la suite, Krumeich ouvre cette boite de Pandore et répond : non, la défaite n’était pas encore définitive en août 1918, un constat que l’historiographie allemande « semble avoir peur de reconnaitre, car la défaite fait toujours mal » (p. 97). De plus, le moral des soldats n’aurait pas encore été brisé en octobre 1918. Il justifie cette affirmation en citant trois lettres de soldats dans lesquelles des situations militaires très différentes sont illustrées (p. 97-98). Krumeich marche sur la corde raide, en basant une telle hypothèse sur seulement trois lettres individuelles. Après la capitulation bulgare et la demande de paix de l’Autriche-Hongrie en septembre, des militaires comme Ludendorff et Hindenburg cèdent la responsabilité au nouveau gouvernement allemand. Krumeich souligne en quoi le général Ludendorff se dédouana de cette responsabilité morale et posa les bases d’une intoxication du discours : pour le militaire, il aurait fallu demander en ce début d’octobre une trêve, car les soldats auraient été démoralisés par les idées révolutionnaires, ce qui aurait causé la défaite militaire (p. 105). Cette explication est reprise par les contemporains au moment où les négociations de trêve sous la forme d’échanges de notes avec le président américain Wilson échouèrent (p. 129-138). Krumeich termine cette histoire politique de l’année 1918 par la signature de l’armistice (p. 144).

Au troisième chapitre, Krumeich se focalise davantage sur l’analyse du discours contemporain des premières années de la République de Weimar (p. 147-208). Il y montre en quoi l’héritage de la Grande Guerre était l’épée de Damoclès de cette jeune république. Pour l’historien, la question de la responsabilité de la Guerre (Kriegsschuld) est le point de départ de cette construction discursive. Elle est la question centrale pendant la Grande Guerre (p. 148-159) et lors du congrès de Versailles. Krumeich contredit la thèse des historiens comme Pierre Renouvin ou Eberhard Kolb selon laquelle les Allemands auraient surinterprété cet aspect de la responsabilité. Pour lui, cette question était également au cœur des débats et des argumentations des alliés (p. 171). Dans l’interprétation des documents, l’historien va plus loin et affirme que le devoir d’indemnisation de l’Allemagne aurait été basé non pas sur la défaite militaire mais sur l’idée que le pays avait « commis un crime contre l’humanité et parce qu’il s’est comporté comme un criminel » (p. 176). Cette culpabilisation aurait été « collectivement insupportable » (p. 172). En conséquence, la Kriegsschuld ne cessait d’être au cœur des débats politiques allemands, ce qui conduit l’historien à la considérer comme le « pilier de la défaite traumatique non résolue » (p. 182). Si ce rejet de la responsabilité était un consensus, Krumeich observe qu’il ne pouvait servir de vecteur intégratif à la République de Weimar (p. 184). Au contraire, ce rejet divisait les Allemands en engendrant la question des causes de la défaite (p. 185). Dans ce débat autour du « mythe du coup de poignard dans le dos », Krumeich discerne plusieurs niveaux discursifs. Au lendemain de la guerre émergeaient des « variantes réalistes » du coup de poignard qui tournaient autour de la réflexion contrefactuelle évoquée au deuxième chapitre : le front n’aurait-il pas pu tenir encore quelque temps afin de bénéficier de meilleures conditions de paix (p. 188) ? Pour justifier son propos, Krumeich mentionne des débats de commissions d’enquêtes parlementaires, au sein desquels cette question ne cesse d’être discutée (p. 193-201). Le motif du coup porté au front épuisé – introduit dans le discours public en 1919 par le militaire Hindenburg, qui avait une grande notoriété discursive (p. 190) –, aurait posé les bases des variantes complotistes. Ce qui est frappant dans ce chapitre, c’est que Krumeich évite d’utiliser la conception de la théorie du complot en tant que catégorie heuristique. Il parle seulement des « thèses excentriques d’une trahison juive » (p. 196) pour désigner ce niveau discursif qui se caractérisait par un « dénigrement » (p. 188).

Dans le dernier chapitre de l’ouvrage, Krumeich fait un rapide tour d’horizon de la dimension socio-culturelle de l’héritage de la guerre (p. 211-256). Il voit par exemple dans les « meurtres politiques » (politische Morde), comme par exemple l’attentat contre Kurt Eisner, la mise en œuvre de ces théories complotistes (p. 217). Il en arrive finalement à discuter la question du « trauma ». Selon Krumeich, Weimar se caractérisait par une « amertume collective » qui se manifestait de façon post-traumatique (p. 222). L’historien brosse un portrait noir de la jeune république, qui se caractérise par une polarisation forte du discours. Krumeich voit par exemple dans l’art du groupe dada l’attitude sans pareil d’une société qui n’a aucune compassion pour ses soldats rentrant d’une guerre affreuse (p. 238-241). Finalement, Krumeich développe sur ces derniers pages l’idée la plus intéressante de son livre. Contrairement à la France ou au Royaume-Uni, le régime de Weimar n’arrive pas à intégrer ces vétérans. Krumeich constate l’absence de capital culturel qui aurait pu leur être dédié, ce qui se manifeste par exemple par les monuments aux morts (p. 248-256), rarement construits sous Weimar. Finalement, c’est dans les groupes paramilitaires et nationalistes que les soldats trouvent leurs appuis. Krumeich illustre ici en quoi Weimar a été « incapable de proposer une utopie positive à ce trauma » (p. 256).

Dans l’épilogue de l’ouvrage il développe cette idée avec plus d’insistance en évoquant des œuvres littéraires. Au lieu de proposer une conclusion nette, Krumeich ajoute des éléments. Dans des livres comme À l’ouest rien de nouveau, d’Erich Maria Remarque, se manifeste un changement de paradigme (p. 258) : dix ans après la fin de la guerre, les allemands auraient été capable de questionner leur trauma. Il termine son ouvrage en rappelant que Hitler et les nationaux-socialistes furent alors capables de démêler ces enjeux mémoriels complexes, certes, au profit de leur idéologie (p. 256).

 

L’impensable défaite est un ouvrage important dans lequel des idées reçus sont questionnées, en ayant recours à un nombre considérable de documents. Grâce au soin documentaire de Gerd Krumeich, l’ouvrage permet d’entrer dans les mentalités contemporaines allemandes. Malheureusement, il s’agit souvent de la seule vision des élites, dirigeants politiques ou militaires. L’histoire socio-culturelle de Weimar, aspect qui aurait pu être plus développé sous la forme des pratiques mémorielles au dernier chapitre, est peu présente. Si le livre veut rendre compte de la complexité de ces discours d’époque, l’absence d’un arrière-plan méthodologique rend les analyses de Krumeich moins nette. Au lieu de déconstruire systématiquement les motifs et les arguments issus des débats contemporains, Krumeich tente de participer à ces derniers. Seule une lecture attentive nous permet de distinguer le discours du chercheur, parfois un peu provocateur, et le discours des contemporains, issu des documents mobilisés. Parmi les critiques sanglantes des historiens allemands, par exemple de la part de Jörn Leonard, cela est pointé comme le péché originel de l’ouvrage. Leonard accuse Krumeich de ne pas assez distinguer entre le savoir d’historien « objectif » et la vision des contemporains. Le professeur d’histoire de l’université de Fribourg va plus loin et considère l’intention de Krumeich de discuter des « variantes réalistes » du mythe du coup de poignard comme une manière de diffuser des « propos dangereux » [11]. L’ajout de réflexions épistémologiques aux analyses de discours aurait pu permettre d’éviter ce problème. La critique française a accueilli le livre d’une façon plus positive. Néanmoins, l’historien Benoît Rondeau critique également le « manque d’esprit didactique et de clarté » [12].

La réaction brusque aux propos de Krumeich souligne avant tout que la défaite allemande ne cesse d’émouvoir le pays. Finalement, le livre de Krumeich ouvre des pistes prometteuses à suivre, notamment sur les questions mémorielles qu’il évoque, malheureusement, trop brièvement dans son ouvrage. À 72 ans, Krumeich a tenté d’ouvrir cette boîte de Pandore allemande. Au lieu de la refermer, nous devrons nous interroger davantage sur la mémoire de Weimar, sur l’héritage de cette « république disparue ».

AUTEUR
Anna Hesse
Université de Bourgogne, Dijon
Master 2 Histoire. Cursus intégré Dijon-Mayence

ANNEXES

NOTES
[1] https://www.belin-editeur.com/limpensable-defaite. Traduction française de Die unbewältigte Niederlage. Das Trauma des Ersten Weltkrieges und die Weimarer Republik, Freiburg, Herder, 2018. L’analyse et les références textuelles s’appuient sur la version originale allemande.
[2] Jörn Leonard, Der überforderte Frieden. Versailles und die Welt 1918-1923, München, Beck, 2018. C’est en revanche une étude très détaillée de plus de 1 000 pages.
[3] Eckart Conze, Die Große Illusion: Versailles 1919 und die Neuordnung der Welt, München, Siedler Verlag, 2018.
[4] Christopher Clark, The Sleepwalkers. How Europe went to war in 1914, London, Penguin, 2013.
[5] Tout en s’appuyant sur son ouvrage sur la Grande Guerre, paru également en 2014 : Gerd Krumeich, Juli 1914. Eine Bilanz. Mit einem Anhang: 50 Schlüsseldokumente zum Kriegsausbruch, Paderborn, Schöningh, 2014.
[6] Par exemple : Jean-Jacques Becker et Gerd Krumeich, La Grande Guerre. Une histoire franco-allemande, Paris, Tallandier, 2008.
 [7] Peter Jungblut, « So streiten Historiker über das Ende des Ersten Weltkriegs », BR24, 3 juin 2019, disponible sur https://www.br.de/nachrichten/kultur/gerd-krumeich-holger-afflerbach-auf-messers-schneide,R8tgOip, page consultée le 06/04/2020.
[8] Voir Gerd Krumeich, « La place de la guerre de 1914-1918 dans l’histoire culturelle de l’Allemagne », Vingtième Siècle, n° 41, 1994, p. 9-17.
[9] Voir Hedwig Richtet, « Das Trauma der deutschen Niederlage », Süddeutsche Zeitung, 17 octobre 2018, disponible sur https://www.sueddeutsche.de/politik/erster-weltkrieg-ende-deutschland-1.4155828, page consultée le 06/04/2020.
[10] Par exemple, le discours de Guillaume II, qui occupe presque toute la page 89.
[11] Sven Felix Kellerhoff, « Das ist der wahre Kern der Dolchstoß-Legende », Welt, 27 février 2018, disponible sur https://www.welt.de/geschichte/article173991185/Kriegsende-1918-Das-ist-der-wahre-Kern-der-Dolchstoss-Legende.html, page consultée le 10/04/2020.
[12] Benoît Rondeau, « Recension “L’impensable défaite. L’Allemagne déchirée 1918-1933” de Gerd Krumeich », Blog de Benoit Rondeau, disponible sur http://www.benoitrondeau.com/recension-limpensable-defaite-lallemagne-dechiree-1918-1933-de-gerd-krumeich/, page consultée le 10/04/2020.

RÉFÉRENCES

Pour citer cet article :
Anna Hesse, « Krumeich Gerd, L’impensable défaite. L’Allemagne déchirée. 1918-1933, Paris, Belin, 2019, 324 p. », Territoires contemporains - nouvelle série [en ligne], 20 avril 2020, disponible sur : http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/prodscientifique/TC.html.
Auteur : Anna Hesse.
Droits : http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/prodscientifique/TC/credits_contacts.html
ISSN : 1961-9944

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