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Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche "Sociétés, Sensibilités, Soin" UMR 7366 CNRS-UBE |
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Transversales |
Les violences et leurs traces | ||||||||||||||||
Par-delà les stigmates : la résilience des villages-martyrs du Morvan | ||||||||||||||||
Thomas Terrien | Résumé | Mots-clés | Sommaire | Texte | Auteur | Notes | Références | |||||||||||||||
Haut de page ![]() RÉSUMÉ Fin juin 1944, les villages de Planchez, Montsauche et Dun-les-Places sont ravagés par l’occupant allemand. Pillages, incendies et massacres sont autant de stigmates qui s’inscrivent dans les lieux mais également dans les têtes. Les individus comme les paysages sont meurtris profondément. Après le temps de la tragédie, vient celui de la résilience. Ainsi, cet article a pour ambition d’appréhender les dynamiques et les capacités à reconstruire et à se reconstruire au sein de ces trois villages-martyrs.
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SOMMAIRE
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Introduction
« Je suis né dans un monde qui regardait en arrière[1] ». L’incipit de l’ouvrage de Jean d’Ormesson au sujet de sa famille pourrait également valoir pour celles, touchées par le drame, de Dun-les-Places, Planchez et Montsauche à la différence que, pour celles-ci, il ne renvoie pas à un âge d’or passé mais bien à une mémoire douloureuse. Pendant longtemps, et encore aujourd’hui, le regard des familles autant que des communautés villageoises était tourné vers les évènements tragiques de juin 1944. Néanmoins, le regard est aussi tourné vers l’avenir. Lors de la commémoration du 80e anniversaire du massacre de Dun-les-Places, quelques centaines de personnes se réunissaient autour du monument aux morts, à quelques mètres du porche de l’église portant encore les traces des balles et des grenades utilisées pour la tuerie. Parmi la foule, se distinguaient les familles des victimes, des élus, des portes-drapeaux mais également des élèves qui avaient travaillé, en partenariat avec le Musée de la Résistance en Morvan, illustrant une volonté civique auprès des jeunes générations.
Dun-les-Places est un village-martyr. À la suite des travaux de Marcel Vigreux[2], la notion renvoie à un groupe rural ayant subi d’importants dégâts touchant à la fois les biens matériels et les populations civiles. Dun-les-Places n’est pas le seul village-martyr du Morvan. Notre article se penchera également sur les villages de Planchez et de Montsauche[3]. Ces trois bourgs nivernais sont compris dans un rayon de 25 kilomètres. Points communs donc mais aussi différences typologiques[4] : Montsauche et Planchez sont des villages-martyrs victimes de représailles après un combat entre les forces d’occupation et un maquis alors que Dun-les-Places représente un exemple de village-martyr victime du terrorisme planifié, à l’image d’Oradour-sur-Glane. Toutefois, Jean Vigreux invite à la prudence quant à la comparaison entre les deux drames, notamment à cause du nombre de victimes (642 dans le village de Haute-Vienne)[5]. Il faut garder en mémoire que ces pratiques n’ont rien de novatrices dans la guerre et qu’elles ont également été pratiquées à l’Est, où « 600 villages biélorusses ont subi le même sort »[6].
Ces exemples locaux de répression doivent donc s’appréhender dans une dimension plus large. D’après les travaux de Peter Lieb[7], environ 15 000 personnes, résistantes ou civiles, auraient été victimes de la lutte contre « les bandes ». À la fin de juin 1944, les trois localités morvandelles sont ravagées par l’occupant allemand et ses complices. Pillages, incendies et massacres sont autant de stigmates qui s’inscrivent dans les lieux mais également dans les têtes. Les individus comme les paysages sont meurtris profondément. Après le temps de la tragédie, vient celui de la résilience. Ce terme est beaucoup utilisé depuis plusieurs années, diluant la pertinence initiale de la notion forgée par Boris Cyrulnik[8]. La résilience est la capacité de certaines personnes à rebondir, à « renaître » après une expérience traumatique. Le psychanalyste précise qu’elle ne peut se construire que dans la relation, c’est un processus dynamique qui a besoin de l’autre. La notion trouve toute sa pertinence ici au sujet des villages-martyrs du Morvan et de leurs populations. Dès lors, comment Dun-les-Places, Montsauche et Planchez ont su faire preuve de résilience après les stigmates subis ? I. Les sombres journées de juin 1944 : l’imposition des stigmates
L’année 1944 est marquée par une action répressive particulièrement forte de la part de l’occupant allemand ; comme le rappelle Hélène Guillon : la « répression, d’abord ciblée contre “les bandes”, touche de plus en plus les populations susceptibles de leur venir en aide à partir du printemps 1944. Cette tendance s’accentue encore après le 6 juin. De fait, cette période se caractérise par une explosion de violence »[9]. L’imposition des stigmates intervient à la fin du mois de juin pour les trois villages-martyrs. Le contexte est particulier : à l’échelle nationale, le débarquement allié en Normandie a eu lieu depuis plusieurs jours et à l’échelle locale, les actions des maquis, dont certains sont proches desdits villages, prennent de plus en plus d’importance. L’embuscade menée par le maquis Bernard et des parachutistes britanniques du SAS contre des troupes allemandes près du petit hameau de La Verrerie est un exemple de cette intensification des actions maquisardes. En représailles, le lendemain, le 25 juin 1944, les Allemands mènent une action répressive. Les troupes du Reich, appuyées par quelques « Russes blancs », dirigées par le lieutenant Eder et venues de Château-Chinon, investissent les deux villages, d’abord Planchez puis Montsauche. Le processus de représailles est le même : après avoir donné l’ordre de quitter le bourg à des populations apeurées fuyant vers les forêts voisines, les soldats pillent certaines habitations et incendient tout ou partie du village. « Planchez brûle[10] » s’affole un habitant réfugié dans les bois, voyant les flammes ravager le village. Les Planchezois rentrent au bourg le lendemain matin alors que les Montcauchois n’accèdent à leur village que deux jours plus tard en raison de sentinelles allemandes restées sur place. Au retour, le bilan de cette sombre journée est lourd : à Planchez, on compte un mort et 182 sinistrés qui ont perdu leur habitation mais également leur mobilier, leurs vêtements, certains papiers, leurs outils, etc. ; à Montsauche, on dénombre un mort et 302 sinistrés. Au milieu des ruines et des cendres, les stigmates s’impriment. À ceux laissés dans le paysage s’ajoutent ceux dans la tête et le cœur des habitants. Si les destructions de Planchez et de Montsauche résultent d’une expédition punitive en représailles à l’attaque d’un maquis, le cas de Dun-les-Places est différent et relève clairement d’une logique terroriste. Tout est planifié en amont : deux réunions ont lieu, une à Dijon et une à Chalon-sur-Saône, sous les ordres du colonel Hipp et du commandant Hülf. Le 26 juin 1944, près de 3 000 soldats allemands, notamment sous les ordres de Krüger, chef de la Sipo-SD de Chalon-sur-Saône, accompagnés de « Russes Blancs » et des troupes supplétives[11], investissent le village sous prétexte de chercher des « terroristes » selon les mots de l’occupant. Les routes sont coupées, des canons sont installés et les crosses allemandes commencent à frapper aux portes des habitations. Tous les hommes sont arrêtés et conduits sur la place du village sous les yeux hagards de leurs proches obligés de rester chez eux. Ce sont trois jours d’horreurs pour les habitants. À la fin, le bilan est dramatique : 27 hommes ont été tués, dont le maire, l’instituteur et le curé, massacrés devant le porche de l’église, de nombreuses maisons ont été pillées et la majeure partie du village a été incendiée. La peur a saisi les corps et les esprits, la barbarie a imprimé sa trace, sur les morts et sur les vivants, les stigmates sont douloureux. Face au drame, les mots manquent parfois : Camille Augueux, 14 ans en 1944, n’a pas la force d’annoncer la mort du père et du frère à un ami qui lui demandait s’il les avait vu[12]. À la perte d’une maison, s’ajoute celle d’un être aimé pour de nombreux habitants : on compte 70 personnes sans-abris, 14 veuves, 29 orphelins. II. Panser les plaies : une reconstruction matérielle et immatérielle
Après le drame, après qu’il ait marqué de ses stigmates paysages et individus, vient le temps de la résilience. Il faut rebondir après l’évènement traumatique, il faut reconstruire et se reconstruire. Mais c’est un processus qui ne peut se faire seul. L’entraide est une première étape de la résilience. Aide et soutien entre habitants touchés d’abord, puis la solidarité joue au-delà des frontières du bourg. Les habitants de Dun-les-Places, de Montsauche et de Planchez trouvent aide et refuge dans les hameaux et les villages avoisinants, où ils ont parfois de la famille. Des initiatives s’organisent : la Croix Rouge distribue les premières nécessités, de nombreuses collectes faites dans plusieurs villages nivernais au bénéfice des sinistrés sont organisées, etc. Les habitants des différents villages touchés obtiennent également des cartes de sinistrés qui leur donnent droit à des aides en nature et en espèce. Le stigmate majeur c’est la perte de sa maison », logements de fortune apportant un abri mais très peu de confort, ont été aménagées à Montsauche, à Planchez et à Dun-les-Places pour accueillir certains sinistrés. Très vite, la volonté de reconstruction se fait sentir. Curé de Planchez depuis 1934, proche de la Résistance locale et « aumônier des maquis du Haut-Morvan » auto-proclamé, Robert de Chabannes prend la tête de l’Association des sinistrés de Planchez puis du Comité de remembrement. C’est un exemple qui illustre la volonté des acteurs locaux de reconstruire et qui traduit aussi la capacité à se reconstruire. Progressivement, les villages se relèvent. Le début des années 1950 marque la fin de la reconstruction de Montsauche. À Planchez et à Dun-les-Places, il faut attendre la fin des années 1950. La reconstruction est donc matérielle, il faut relever ce qui a été détruit. Les bâtiments mais également les institutions. Toutefois, elle est aussi immatérielle, plus intérieure, touchant à la psyché des individus et des communautés villageoises endeuillées. L’enterrement, le procès et la monumentalisation sont autant d’étapes importantes pour reconstruire et se reconstruire. Dans ce sens, le cas de Dun-les-Places est particulier. Les obsèques des victimes ont lieu le 1er juillet 1944. Une cérémonie d’hommage a lieu dès le 26 juin 1945. L’actuel aménagement mémoriel, au sein du cimetière, a été inauguré le 26 juin 1958, réunissant les 27 fusillés du village et 3 autres victimes. Après l’épreuve du deuil vient la volonté de jugement. Deux procès ont lieu à Dijon le 7 février 1947 et le 21 janvier 1948 mais ils se révèlent décevants pour les familles des victimes : le colonel Hipp et le commandant Hülf étant notamment acquittés par manque de preuves. Les suspicions de complicité par rapport à certains habitants marqueront également pendant de longues années la communauté villageoise. « Lieu de mémoire par excellence » pour reprendre les mots d’Antoine Prost[13], le monument aux morts participe aussi à la résilience de la communauté villageoise. À Dun-les-Places, le monument en hommage aux fusillés, érigé en 1948, est une volonté des habitants. Il symbolise à la fois le deuil et la capacité à le dépasser. La reconstruction concerne également les institutions, elles aussi touchées par les destructions. L’école, par exemple : dès le mois de décembre 1944, les plus grands écoliers de primaire de Planchez, comme ceux de Montsauche, reprennent le chemin de la classe, réaménagée au sein d’une salle dans un hameau proche du bourg.
III. Penser les plaies : les stigmates entre mémoire et histoire
Affaire dunoise, entre deuil et reconstruction, le massacre dépasse la seule sphère villageoise, elle devient une affaire nationale. Les différentes reconnaissances et commémorations, participant elles-aussi à la résilience, montrent l’utilisation politique de la mémoire. Par décret du 11 novembre 1948, la croix de Guerre est attribuée aux trois villages-martyrs morvandiaux. La cérémonie de remise de médaille est un moment fort, à la fois politiquement et humainement. À Dun-les-Places, elle a lieu le 26 juin 1949. François Mitterrand, ministre de l’Information, accompagné du maréchal de Lattre de Tassigny remet la distinction. Il avait été élu au mois de mars conseiller général de la Nièvre pour la circonscription de Montsauche (il le restera jusqu’en 1981) ; ce qui lui permet de travailler à la reconstruction de Montsauche et de Planchez, tout en suivant de près celle de Dun-les-Places, montrant ainsi la coopération entre les municipalités, le député et les représentants de l’État[15]. La cérémonie du 26 juin, avec son déroulé et ses différents moments (défilé, messe, dépôts de gerbes au cimetière, etc.) comme autant d’étapes d’un chemin de croix, devient un rendez-vous annuel pour la mémoire de la communauté villageoise. En 1981, il prend une autre dimension puisque François Mitterrand, qui avait été député de la Nièvre dès 1946, est devenu président de la République française. La mémoire du massacre de Dun-les-Places obtient une audience nationale. Au début des années 2000, un besoin de préservation et de transmission de la mémoire émerge. À l’initiative de certains villageois, l’association « La Mémoire de Dun-les-Places » est créée en 2001 puis un film regroupant différents témoignages est réalisé sur la tragédie. Ce devoir de mémoire s’est matérialisé à travers le Mémorial qui se veut être « un centre d’interprétation dédié à la mémoire des événements ». Lors de son inauguration, le 26 juin 2016, sous les yeux de François Hollande, alors président de la République française, Robert Badinter rappelait dans son discours, en parlant des morts de Dun, que « la flamme de leur mémoire est toujours vivante en nous et c’est pourquoi nous sommes réunis pour la transmettre aux générations nouvelles[16] ». Montsauche et Planchez connaissent eux-aussi leur moment de commémoration annuelle. Dans ce second village, la mémoire de la destruction du village côtoie celle du maquis local, le maquis Serge, comme l’illustre le monument au centre du village, inauguré le 24 juin 1956 par François Mitterrand, acteur central dans ce processus commémoratif nivernais. Les stigmates et la mémoire de l’évènement traumatique se découvrent aussi à travers la toponymie : à Dun-les-Places, une « rue du 26 juin 1944 », à Montsauche, une « place du 25 juin 1944 » et à Planchez une « rue du 25 juin 1944 ».
Néanmoins, la mémoire n’est pas le seul discours audible. La recherche historique a, elle aussi, toute sa place ici. Le musée de la Résistance en Morvan et le Mémorial sont gérés par l’Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance en Morvan (ARORM). Encore aujourd’hui, la structure apporte une expertise scientifique, accueille de jeunes chercheurs, publie des ouvrages et élabore plusieurs projets [17] avec divers acteurs. Ce travail historique se double d’une mission pédagogique et civique, en particulier à destination des établissements scolaires. Chaque année, ce sont des centaines d’écoliers, de collégiens et de lycéens, accompagnés de leurs professeurs, qui visitent le musée, découvrent le mémorial, arpentent les lieux de tel maquis ou de tel village-martyr, produisent des affiches, des films, etc. Ajoutons également le travail de recherche, menés par des historiens professionnels [18] ou amateurs[19], et qui donne à voir la vitalité de la réflexion historique mais aussi l’appétence du public pour ces sujets. Ainsi, l’histoire est présente. Plus encore, elle participe aussi à la résilience en apportant une parole spécifique et complémentaire. Conclusion Revivre après l’horreur, revivre dans un village-martyr marqué par les stigmates de la barbarie n’a pas été simple pour les habitants de Dun-les-Places, Montsauche et Planchez. Mais il y a pourtant eu reconstruction, matérielle et immatérielle. Cela démontre une capacité à renaître après le traumatisme, au-delà des stigmates ; en un mot : la résilience des populations.Le deuil, le procès, la monumentalisation et les commémorations sont autant d’étapes importantes. Viennent ensuite la patrimonialisation du stigmate et le tourisme mémoriel. Mais, la mémoire n’est pas le seul discours et l’histoire reste présente, apportant sa pierre à l’édification de liens qui dépassent les seules frontières de la communauté villageoise.
Thomas Terrien, |
LIR3S, UMR 7366 UB/CNRS, (Sous la direction de Jean Vigreux et Fabrice Grenard) |
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![]() [1] Jean d’Ormesson, Au plaisir de Dieu, Paris, Gallimard, 1974. [2] Marcel Vigreux et Angélique Marie, Les villages-martyrs de Bourgogne. 1944, Saint-Brisson, ARORM, 1994. [3] L’article s’appuie notamment sur les Archives du Musée de la Résistance en Morvan (AMRM). Voir : O 31 7. 1-8 (Dossier Dun-les-Places), O 31 10 1-6 (Dossier Montsauche), O 31 11 1-5 (Dossier Planchez). [4] Cette typologie a été forgée par Marcel Vigreux. Avec Angélique Marie, ils distinguent : les villages-martyrs des affrontements avec les maquis, les villages-martyres du terrorisme nazi et les villages-martyrs au moment de la Libération. [5] Jean Vigreux, Dun-les-Places, village martyr du Nivernais-Morvan (1944-2011), Saint-Brisson, ARORM, 2011. [6] Julie Le Gac et Nicolas Patin, Guerres mondiales. Le désastre et le deuil. 1914-1945, Paris, Armand Colin, 2022. [7] Peter Lieb, Konventioneller Krieg oder Weltanschauungskrieg ? Kriegführung und Partisanenbekämpfung in Frankreich 1943-1944, Munich, Oldenbourg, 2007. [8] Voir notamment : Boris Cyrulnik, Un merveilleux malheur, Paris, Odile Jacob, 1999. [9] Hélène Guillon, « Exécutions sommaires et massacres » dans Jean-Luc Leleu, Françoise Passera et Jean Quellien [dir.], La France pendant la Seconde Guerre mondiale, Paris, Fayard, 2010. [10] Propos issu du témoignage de René Brossier, boulanger à Planchez (conservé aux AMRM). [11] Appelées « Miliciens » dans les sources car Français, ces troupes ont en réalité été recrutées par la Sipo-SD. Voir la communication de Gilles Morin lors de la Journée d’étude du LIR3S du 19 février 2025 : « Occupation, Libération, épuration. Le cas de la Bourgogne ». [12] Témoignage de Camille Augueux (recueilli et filmé par l’association « La Mémoire de Dun-les-Places »). [13] Antoine Prost, « Les monuments aux morts » dans Pierre Nora, Les lieux de mémoires, La République, Tome 1, Paris, Gallimard, 1984. [14] Témoignage de Claude Pichot lors d’une conférence (« Comment revit-on dans un village qu’on a voulu détruire ? ») à Planchez le 19 octobre 2024. [15] Pour plus d’approfondissements sur le rôle de François Mitterrand voir : Jean Vigreux, François Mitterrand, la Nièvre et le Morvan, Dijon, EUD, 2017. [16] Discours d’inauguration du Mémorial de Dun-les-Places. 26 juin 2016 par Robert Badinter, parrain du Mémorial. [17] Citons les expositions en plein air, en lien avec les municipalités ayant fait la demande. Par exemple, cela a été le cas en 2024, à Planchez, avec l’exposition « Les villages-martyrs du Morvan ». [18] Citons notamment : Marcel Vigreux, La mémoire de Dun-les-Places (1944-1989), ARORM, 1990 et Jean Vigreux, Dun-les-Places, village martyr du Nivernais-Morvan (1944-2011), ARORM, 2012. [19] Citons notamment : Renaud Ditte, Montsauche. Mémoires au fil du temps, Petite Ecole, 2017 et Régine Perruchot, Dimanche noir, Maisons grises, ARORM, 2024. |
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![]() Pour citer cet article : Thomas Terrien, « Par-delà les stigmates : la résilience des villages-martyrs du Morvan », Revue TRANSVERSALES du LIR3S - 25 - mis en ligne le 24 septembre 2025, disponible sur : http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/prodscientifique/Transversales.html. Auteur : Thomas Terrien Droits : http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/Transversales/menus/credits_contacts.html ISSN : 2273-1806 |