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Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche "Sociétés, Sensibilités, Soin" UMR 7366 CNRS-UBE |
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Transversales |
Les violences et leurs traces |
Introduction |
Laurine Drut, Etienne Kogan, Léo Rosell | Résumé | Mots-clés | Sommaire | Texte | Auteur | Notes | Références |
Haut de page ![]() RÉSUMÉ |
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SOMMAIRE |
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Le présent dossier est issu d’une journée d’étude qui a eu lieu le 17 décembre 2024 à l’université de Bourgogne. S’inscrivant dans le cycle des journées Transversales du LIR3S, elle invitait les participantes et participants à revenir sur les traces et stigmates du conflit, dans une perspective interdisciplinaire. Les contributions retenues dans ce dossier proviennent ainsi principalement d’historiens modernistes et contemporanéistes, de psychologues voire de philosophes, mais trouvent également des échos dans d’autres périodes historiques, en histoire de l’art, en archéologie ou en urbanisme. Précisons d’emblée que nous envisageons le conflit comme une interaction violente, que ce soit entre des belligérants collectifs – dans le cas de guerres civiles ou d’affrontements interétatiques, par exemple –, ou plus largement entre des individus. Le répertoire de types de conflits apparait d’autant plus étendu, regroupant des types d’agressions de nature et d’intensité variables, de la simple rixe à l’assassinat, en passant par un continuum de violences physiques comme symboliques, et autres violences intrafamiliales. Le conflit peut dès lors laisser des traces sur les individus, les lieux, les paysages, les imaginaires et les psychés. Les traces, qui sont des marques plus ou moins visibles, plus ou moins conscientes, plus ou moins profondes, traduisent ainsi la persistance du conflit dans le présent, à l’échelle là encore individuelle ou collective. À ce titre, la violence constitue un objet d’étude riche et fécond pour les sciences humaines et sociales, ce qui témoigne de sa centralité dans les dynamiques sociales. Tout d’abord, les études philosophiques ont accordé une attention particulière à la question de la violence. Pour ne citer que quelques jalons toujours structurants dans cette réflexion philosophique sur le sens de la violence, saint Augustin se penche, à la fin du ive siècle, sur la perception de la violence, notamment des jeux du cirque, dont il dénonce la cruauté et le détournement vis-à-vis de Dieu[1]. Au xvie siècle, Machiavel interroge le bon usage de la violence dans le gouvernement du Prince[2], tandis qu’un siècle plus tard, Thomas Hobbes considère que, pour sortir d’un état où règnent la peur, la violence et « la guerre de tous contre tous », les individus doivent accepter de transférer leur liberté à un souverain absolu – le Léviathan – afin de garantir la paix et la sécurité[3]. Au xviiie siècle, les philosophes des Lumières s’emparent à leur tour de cette question, notamment autour de la dénonciation de la violence arbitraire et de l’absolutisme, puis des questions posées par la Révolution française. Pour n’en citer qu’un, Emmanuel Kant interroge en profondeur les origines de la violence, sondant le mal radical et la méchanceté de l’homme[4], avant de chercher à définir un projet de paix perpétuelle[5]. Au xixe siècle, encore peut-on évoquer les contributions de Nietzsche sur la violence résultant d’une « volonté de puissance[6] » ou bien la tradition marxiste qui, à la suite de Friedrich Engels, fait du rôle de la violence dans l’histoire un sujet de controverse stratégique[7]. La violence s’insère ici comme un moyen dans la lutte des classes, tout en étant subordonnée aux conditions matérielles inhérentes à chaque société donnée. Plus récemment encore, dans le contexte intellectuel des années 1968, Jacques Derrida explore la dimension métaphysique de la violence et de la cruauté[8], pendant que Konrad Lorenz aborde les thèmes de l’agression et de la pulsion destructrice[9]. Du point de vue de la discipline historique, les travaux de Jean-Claude Chesnais ont permis de mieux comprendre comment se distinguent et s’articulent violence privée et violence collective, dans les sociétés européennes depuis l’époque moderne[10]. De son côté, Robert Muchembled défend l’idée que la violence a connu un déclin continu depuis la fin du Moyen Âge[11]. Empruntant le concept de « civilisation des mœurs » forgé par Norbert Elias[12], il estime que ce recul de la brutalité ne s’explique pas seulement par la montée en puissance de l’État, mais surtout par une transformation profonde des normes éthiques et des sensibilités collectives. De ce point de vue, Robert Muchembled insiste davantage sur le rôle des villes et des institutions urbaines comme laboratoires de ce changement, que sur la « société de cour » et la diffusion de normes aristocratiques privilégiées par Elias. Il met l’accent sur l’évolution des codes d’honneur, sur la valorisation de la responsabilité individuelle ou encore sur l’importance de l’encadrement des jeunes hommes célibataires, principaux acteurs de la violence dans l’espace public. Ces travaux sont d’autant plus instructifs qu’ils établissent – avec une assise empirique nouvelle, fondée sur l’étude des archives judiciaires –, comment la violence, de plus en plus réprimée dans l’espace public, se déplace vers la sphère privée ou se transpose dans la littérature populaire et les médias de masse. Du côté de l’anthropologie, René Girard a livré, avec son ouvrage La violence et le sacré, une étude incontournable sur le mimétisme comportemental, les fonctions anthropologiques du sacrifice et en particulier le mécanisme du bouc émissaire[13]. De même, Giorgio Agamben renverse la perspective en proposant une analyse devenue classique de la violence du point de vue de la victime, du survivant et du témoin[14]. À partir de témoignages sur la violence extrême des camps de concentration, tout en dessinant les contours d’une « phénoménologie du témoignage », l’auteur mène une réflexion stimulante sur ce que signifie témoigner de l’inhumain et interroge les limites de la parole humaine pour décrire ce qui semble dépasser l’entendement. Par ailleurs, ce dossier invite, à travers certaines de ses contributions, à étudier la transformation symbolique de la trace en stigmate, qui renvoie étymologiquement à une marque physique, mais qui peut aussi être entendu au-delà de sa dimension corporelle, comme nous y invite l’approche interactionniste inspirée des travaux du sociologue américano-canadien Erving Goffman[15]. Cette perspective souligne la capacité du stigmate à affecter en profondeur l’identité sociale d’un individu. Cette question a déjà commencé à être appréhendée dans le champ de la recherche historique. Notons en particulier un séminaire qui lui fut consacré en 2014. Organisé par Clyde Plumauzille et Mathilde Rossigneux-Méheust, ce séminaire doctoral était intitulé « Le stigmate ou “La différence comme catégorie utile d’analyse historique[16]” ». Situant leur réflexion dans la continuité des travaux d’Howard Becker sur la déviance[17] et de Norbert Elias sur l’exclusion[18], les deux historiennes insistaient sur la capacité des groupes sociaux dominants à créer le stigmate, entendu comme la transgression d’une norme sociale instituée par ce même groupe social. Ainsi, traces et stigmates accompagnent, facilitent ou font obstacle aux dynamiques de sortie de conflit. C’est pourquoi ce dossier s’intéresse également aux tentatives, individuelles ou institutionnelles, d’effacer ou de valoriser les traces de la violence au nom d’impératifs de réconciliation, de sanctuarisation, mais aussi parfois d’une volonté délibérée d’oubli. Ces réflexions interrogent plus globalement la notion de « sorties de guerre », dans une approche multiscalaire, qui a fait l’objet d’un dossier thématique paru dans la revue Histoire@Politique[19] ou de l’après-violence, dont la question de la prise en charge a été au cœur d’un colloque récent[20]. Les représentations protéiformes – mentales, matérielles, artistiques – sont alors autant de marqueurs qui rappellent leur présence. Plus ou moins conscientes, ces modalités de gestion de la mémoire du conflit influent sur la capacité des individus ou des sociétés à dépasser la situation conflictuelle, puis à se reconstruire. À l’échelle individuelle, traces et stigmates peuvent faire l’objet d’un traitement reconnaissant le droit privé et la dignité de la personne touchée. La résolution du conflit, dans un cadre interpersonnel ou faisant au contraire appel à la puissance publique, peut aboutir à des procédures différentes, en vue d’effacer les traces, de les valoriser – par exemple à travers une « économie morale de la reconnaissance[21] », pour reprendre l’expression de Guillaume Piketty, qui étudie diverses formes de compensations – et/ou de la réparer. Cette dernière modalité peut dès lors prendre la forme de la chirurgie, lorsque la trace est physique, de la psychothérapie lorsque la trace est mentale, comme d’autres processus de verbalisation, par la littérature ou l’art, entre autres. À l’échelle collective, les processus de gestion des traces à l’issue du conflit peuvent prendre des formes relativement similaires, mais à une échelle différente, impliquant de façon plus directe la sphère politique. Du désinvestissement ou de la marginalisation à la patrimonialisation – suscitant un tourisme mémoriel qui peut aboutir à une marchandisation –, différents usages politiques et mémoriels impliquent plus généralement le maniement des traces. En somme, c’est tout le processus de passage de la trace au stigmate, et les différentes formes que peut revêtir cette transformation, que ce dossier permet d’interroger. Et ce, en mettant en évidence trois moments clés, et dans le même temps, trois approches différentes. La première nous invite à aborder les traces du conflit sur les combattants, à travers deux contributions dont la complémentarité s’est avérée d’autant plus pertinente qu’elle interroge une évolution dans la prise en charge comme dans les représentations vécues et portées de la violence militaire au xixe siècle en France. Laurine Drut, doctorante en histoire contemporaine, dans un article intitulé « Quand la folie s’empare des grognards », s’est intéressée à « la prise en charge des militaires aliénés sous le Premier Empire ». En montrant les répercussions du conflit sur la psyché[22] des soldats napoléoniens, notamment à travers le « vent du boulet », état de sidération qui illustre la brutalité des combats, elle n’élude pas les théories alors en vogue – et réinscrites dans le temps long – sur les émotions au combat et le souci des autorités militaires de conserver le « moral des troupes ». Elle rappelle également le rôle d’institutions chargées de s’occuper des soldats considérés comme « insensés », tel l’Hôtel des Invalides, mais aussi d’autres moins connues et plus spécialisées, comme l’hôpital Bicêtre ou la maison de Charenton. Tout en évitant soigneusement le danger de l’anachronisme, elle mobilise de façon pertinente et nuancée les catégories actuelles, comme la reconnaissance du syndrome post-traumatique, pour relire des comportements de l’époque à l’aune des recherches plus récentes sur la psychologie des combattants. Le passage, dans les représentations, d’une conception du soldat sensible vers un modèle du soldat viril illustre le refoulement de l’émotion au combat, et semble dès lors constituer une évolution importante entre le xviiie et le xixe siècle. À ce titre, Nina Viry, elle aussi doctorante en histoire contemporaine, nous propose une contribution tout aussi stimulante et dans la continuité de la précédente. Avec un titre évocateur, « “Ça tombe comme à Gravelotte” : le genre à l’épreuve des affrontements en Lorraine (août-septembre 1870) », elle part des traces visibles de la guerre dans les paysages pour mieux démontrer l’importance du genre dans les représentations guerrières au xixe siècle, avec l’élaboration progressive d’un « modèle militaro-viril ». Commentant les silences des égo-documents, qui constituent l’essentiel de sa documentation, elle met au contraire en évidence un lexique qui vise à héroïser le combattant, dans une quête de reconnaissance. L’autrice mobilise avec profit l’histoire du corps pour insister sur les processus de réparation, à travers des prothèses par exemple, qui préfigurent celles des fameuses « gueules cassées » de la Grande guerre. Un deuxième mouvement se concentre davantage encore sur les suites du conflit, en se focalisant sur les traces des perpétrateurs, celles des « bourreaux », dans la mémoire collective. Gary Alardin, doctorant en histoire moderne à l’université de Franche-Comté, propose un éclairage historique provenant de la période moderne, en s’intéressant à la figure du « mercenaire des guerres de Religion, objet d’une haine en recomposition (xvie-xxe siècle) ? ». Cet article étudie à nouveaux frais la période des guerres de religion à travers un type d’acteur qui mêle la condamnation morale du bourreau à la stigmatisation de son origine étrangère. Après avoir abordé les contextes et formes de leur recrutement, il s’arrête sur les discours et représentations qui rapportent l’immoralité voire la cruauté de ces combattants, dont les méfaits sont d’autant plus condamnables qu’ils sont commis pour l’argent. Les traces laissées dans les mémoires – puis dans la culture – par les auteurs de ces conflits nourrissent en retour un processus de mythification de leur violence. Mais la question de la mémoire des bourreaux peut présenter des cas plus complexes, voire clivés, de la condamnation à l’héroïsation, en particulier dans la période plus contemporaine. À cet égard, la contribution d’Etienne Kogan, doctorant en histoire contemporaine, et intitulée « Quand les bourreaux hantent le village », s’attache à mettre en perspective les « traces invisibles et indicibles de la guerre civile espagnole à Rota », petit village à proximité de Cadix, en Andalousie. Son article aborde une thématique toujours problématique dans l’Espagne contemporaine, à savoir celle des traces du franquisme qui – comme l’ont montré les travaux de Sophie Baby, maîtresse de conférences à l’université de Bourgogne[23] – n’ont pas toutes été effacées depuis la « Transition démocratique ». Le conflit, toujours très actuel, entre d’un côté les associations défendant la mémoire des victimes républicaines et, de l’autre, des acteurs locaux légitimant la répression et valorisant le souvenir de leurs auteurs, révèle les fractures mémorielles encore vives dans la société espagnole. L’article de Christophe Lafaye, docteur en histoire de l’université d’Aix-Marseille, chercheur au LIR3S, porte quant à lui sur un sujet qui a été mis à l’ordre du jour par l’actualité médiatique[24], à savoir celui des stigmates de la guerre chimique en Algérie (1954-1962). Dans un exposé extrêmement rigoureux et en même temps passionnant, l’auteur passe en revue un aspect encore méconnu – voire parfois occulté – de la guerre d’Algérie. Si la guerre chimique laisse certes des traces environnementales, elle n’en demeure pas moins également une arme contre les corps, dont les survivants conservent les traces physiques et psychiques. Thomas Terrien, doctorant en histoire contemporaine, investit le sujet des villages-martyrs, avec un article intitulé « Par-delà les stigmates. La résilience des villages-martyrs du Morvan ». Cette contribution, originale par ses échos architecturaux et urbanistiques, dévoile l’ombre portée par les vestiges du conflit dans les mémoires locales. Enfin, Eva Debray, maîtresse de conférences en philosophie à l’université de Bourgogne, qui s’est notamment intéressée à la question du harcèlement scolaire, propose une conclusion utile à ce dossier, en ouvrant de nouvelles perspectives de recherches.
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Laurine Drut, Etienne Kogan, Léo Rosell LIR3S, UMR 7366 UBE/CNRS |
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Haut de page ![]() [1] Saint Augustin, Les Confessions, Livre VI, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1998. En particulier les chapitres 7 et 8, sur le spectacle sanglant des jeux du cirque. [2] Machiavel, Le Prince, Paris, Flammarion, 2000. [3] Thomas Hobbes, Léviathan, Paris, Gallimard, coll. « Folio Essais », 2000 [1651]. [4] Emmanuel Kant, La religion dans les limites de la simple raison, Paris, Vrin, 2000 [1793]. [5] Emmanuel Kant, Projet de paix perpétuelle. Esquisse philosophique, Paris, Vrin, 1999 [1795]. [6] Friedrich Nietzsche, La Volonté de puissance, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 1995. Voir aussi Par-delà le bien et le mal, Paris, Gallimard, coll. « Folio Essais », 1971. [7] Friedrich Engels, Le Rôle de la violence dans l’Histoire et autres textes, Le temps des cerises, 2020 [1878]. [8] Jacques Derrida, « Violence et métaphysique », dans L’écriture et la différence, Paris, Seuil, 1967. [9] Konrad Lorenz, L’Agression : une histoire naturelle du mal, Paris, Flammarion, coll. « Champs », 1969. [10] Jean-Claude Chesnais, Histoire de la violence : homicide et suicide en Europe du XVIIe siècle à nos jours, Paris, Robert Laffont, 1981. [11] Robert Muchembled, La Civilisation des mœurs, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points Histoire », 2008 [1988]. [12] Norbert Elias, La Civilisation des mœurs, Paris, Calmann-Lévy, 1973 [1939]. [13] René Girard, La Violence et le sacré, Paris, Grasset, 1972. [14] Giorgio Agamben, Ce qui reste d’Auschwitz. L’archive et le témoin (Homo sacer, III), Paris, Payot & Rivages, 1999. [15] Voir notamment son ouvrage devenu un classique des sciences sociales : Erving Goffman, Stigmates : les stigmates sociaux du handicap, Paris, Les éditions de Minuit, 1975 [1963]. [16] Clyde Plumauzille et Mathilde Rossigneux-Méheust, « Le stigmate ou “La différence comme catégorie utile d'analyse historique” », Hypothèses, n° 17, 2014, p. 215-228. En ligne : href="https://shs.cairn.info/revue-hypotheses-2014-1-page-215?lang=fr.". [17] Howard Becker, Outsiders : Études de sociologie de la déviance, Paris, Éditions Métailié, 2024 [1963]. [18] Norbert Elias, Logiques de l’exclusion, Paris, Fayard, coll. « Pluriel », 2022 [1965]. [19] Bruno Cabanes et Guillaume Piketty [dir.], « Sorties de guerre au XXe siècle », Histoire@Politique, n° 3, 2007. En ligne : href="https://shs.cairn.info/revue-histoire-politique-2007-3?" [20] « Prendre en charge l’après-violence : institutions, acteurs (XXe-XXIe siècles) », Paris, Sciences Po, 28-29 novembre 2024. [21] Guillaume Piketty, « Économie morale de la reconnaissance. L’Ordre de la Libération au péril de la sortie de Seconde guerre mondiale », Histoire@Politique, vol. 3, n° 3, 2007, p. 1-13. [22] Sur les liens entre histoire et psychanalyse, voir Hervé Mazurel, L’Inconscient ou l’oubli de l’histoire. Profondeurs, métamorphoses et révolutions de la vie affective, Paris, La Découverte, 2021. [23] Sophie Baby, Le Mythe de la transition pacifique. Violence et politique en Espagne (1975-1982), Madrid, Casa de Velázquez, 2012 et plus récemment, Juger Franco ? Impunité, réconciliation, mémoire, Paris, La Découverte, 2024. [24] Voir notamment « Guerre d’Algérie : le report d’un documentaire sur le recours aux armes chimiques par l’armée française suscite la polémique », Le Monde, 15 mars 2025, en ligne : href="https://www.lemonde.fr/afrique/article/2025/03/15/guerre-d-algerie-le-report-d-un-documentaire-sur-le-recours-aux-armes-chimiques-par-l-armee-francaise-suscite-la-polemique_6581503_3212.html, consulté le 8 avril 2025. |
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Haut de page ![]() Pour citer cet article : Laurine Drut, Etienne Kogan, Léo Rosell, « Introduction : Les violences et leurs traces » Revue TRANSVERSALES du LIR3S - 25 - mis en ligne le 24 septembre 2025, disponible sur : http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/prodscientifique/Transversales.html. Auteur : Laurine Drut, Etienne Kogan, Léo Rosell Droits : http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/Transversales/menus/credits_contacts.html ISSN : 2273-1806 |