Laboratoire
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"Sociétés, Sensibilités, Soin"
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Transversales
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L’objet et la production de commun(s)
« Conclusion : des objets en commun »
François Jarrige
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RÉSUMÉ

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SOMMAIRE

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L’objet est devenu un enjeu de réflexion majeur des sciences sociales au cours des dernières décennies, un terrain d’exploration où se réinventent les approches et regards sur la matérialité des mondes sociaux et les dynamiques de construction et d’interaction entre acteurs. Depuis la fin des années 1980 en effet, en lien notamment avec l’essor de la théorie de l’acteur-réseau et l’insistance croissante sur l’importance des objets dans la compréhension de l’action, les sciences sociales ont proposé des instruments intellectuels afin de mieux prendre en compte, empiriquement et analytiquement, cette « masse manquante de l’univers » comme les nomme Bruno Latour, l’une des figures centrales dans l’essor de cette réflexion[1]. Même s’ils ne font pas partie des références majeures mobilisées dans ce numéro de Transversales, l’oeuvre de Bruno Latour, comme celle de Philippe Descola, ont joué un rôle essentiel pour sortir des approches exclusivement sociocentrées qui tendaient à appauvrir la compréhension des collectifs humains. L’idée que les non-humains, qu’il s’agisse des objets inertes, mais aussi d’êtres vivants comme les végétaux ou les animaux, ont contribué à façonner l’expérience individuelle et collective est devenue une évidence partagée.

La prise en compte des objets par les sciences sociales n’est certes pas totalement récente et plusieurs courants intellectuels et épistémologiques doivent être rappelés à cet égard, qu’il s’agisse des travaux pionniers des pragmatistes américains au début du xxe siècle, ou de la phénoménologie avec ses prolongements interactionnistes et constructivistes. Dans l’étude et l’enseignement de la sociologie et de l’histoire en revanche, les objets sont longtemps restés négligés, et ils le demeurent encore parfois, par des chercheurs qui, principalement occupés par l’étude des groupes et de liens sociaux, tendaient à privilégier les grandes masses statistiques ou les relations interpersonnelles[2]. Le statut des objets demeurait ambigu, alternant entre un simple cadre quasi-invible de l’action et des représentations sociales, celui de contraintes matérielles rigides, ou d’outil technique pensé de façon isolée par des spécialistes qui les maintenaient à l’écart des rapports sociaux, ou encore comme simples symboles cristallisant des croyances collectives.

Depuis la fin du xxe siècle, la situation a changé et le paysage intellectuel et épistémologique est devenu proliférant autour des objets, avec de nombreuses propositions théoriques et des travaux qui parfois dialoguent assez peu. L’objet interroge car il est, comme le rappellent les dictionnaires, « ce qui est placé devant », « ce qui frappe les sens », « ce qui est donné par l’expérience, et existe indépendamment de l’esprit », comme le notait Descartes dans ses Méditations, mais aussi « ce qui possède une existence en soi, indépendante de la connaissance ou de l’idée que des êtres pensants en peuvent avoir », dès lors l’objet est l’énigme fondamentale qui interroge le sujet et qui le construit[3]. Mais le terme objet est également complexe et fluctuant, il renvoie à des réalités matérielles très diverses et des modalités de production et d’utilisation en commun très variables, comme le montrent les textes rassemblés ici où sont évoqués tour à tour des bancs publics, des brouettes, des ordinateurs, ou des voitures. Pendant longtemps la dimension matérielle de l’objet, l’a exclu des interrogations des sciences humaines, ou relégué à certains champs spécialisés dédiés à leur étude, que ça soit l’archéologie, l’histoire, la sociologie ou l’anthropologie des techniques. Ces champs se sont considérablement développés, affinant le statut des objets, leur rôle dans le façonnement, l’invention et les mutations des sociétés et des pratiques et imaginaires communs.

Les objets divisent et réunissent, ils sont façonnés par des rapports sociaux qui modèlent leur forme, tout en déterminant l’action des acteurs, leurs limites comme leurs champs des possibles. Ils interviennent à chaque étape du fonctionnement des collectifs humains, et entretiennent en permanence des liens étroits avec la question des communs. Ainsi loin d’être modelés ou inventés par un génie solitaire ils sont toujours le fruit et le produit de collectifs humains ; loin d’être consommés de façon individualiste dans un tête à tête avec l’objet, les acteurs les consomment, se les approprient en commun selon diverses manières et stratégies qu’il revient à l’observateur de reconstituer[4]. D’innombrables travaux s’intéressent désormais aux usages quotidiens des objets, aux façonnements ordinaires des dispositifs matériels comme à leur rôle dans la construction et la recomposition des collectifs humains, à commencer par l’histoire qui explore depuis longtemps le sujet alors que le passé subsiste et peut être saisi dans d’innombrables objets du quotidien[5]. L’archéologie a ainsi fait depuis longtemps de l’objet son terrain privilégié d’investigation et le fondement de toute reconstruction des organisations et pratiques sociales disparues. Les approches historiques ont été particulièrement dynamiques dans l’attention aux objets, soucieuses de pallier le manque de sources par l’attention aux traces matérielles, de compenser la faiblesse des témoignages et l’impossibilité d’observations participantes par l’attention marquée à la matérialité des pratiques sociales. Pour beaucoup, les objets apparaissent désormais comme l’un des meilleurs outils pour appréhender le fonctionnement des collectifs humains, y compris à des échelles transnationales et globales. En s’attachant aux objets, à leur fabrication comme à leurs usages (ce que l’historiographie a nommé la « culture matérielle »[6]), il devient ainsi possible d’appréhender certains dénominateurs communs des hommes et des femmes à l’échelle du monde, d’explorer aussi les liens qui relient des individus et des collectifs dispersés. C’est ce que montre parmi d’autres exemples possibles les tissus de coton du xviiie s, les machines à coudre au xixe siècle ou les canettes jetables du xxe siècle, autant d’objets rapidement mondialisés et qui construisirent des formes d’expérience commune à l’échelle du globe[7].

Les approches historiennes, peu représentées dans les contributions réunies ici même si la question des temporalités est à l’arrière-plan de chaque texte, insistent sur l’historicité des relations entre les objets et les collectifs humains, qui ont pu varier en profondeur selon les époques et les régimes de production et de consommation dominant. Ainsi, depuis trois siècles, la question des objets est inséparable de celle de l’industrialisation du monde qui transforme leur élaboration comme leur mode de consommation collective au fur et à mesure de leur mise en série, de leur obsolescence croissante à l’heure du consumérisme, et de la montée des préoccupations environnementales. Celles-ci invitent à penser quel monde commun lègueront ces objets fabriqués par million en consommant des matières et en rejetant des déchets, souvent invisibles, à chaque étape du processus ? Elles nous poussent aussi à penser l’objet en relation constante avec les collectifs humains comme non-humains qui leur donnent forme et modèle leur mode d’existence social. La Littérature, longtemps plus réticente, car préoccupée avant tout par les textes et les discours, s’est également emparée du sujet. Marta Caraion a ainsi consacré un riche ouvrage récent à la façon dont « la littérature pense les objets », elle a montré notamment comment la littérature « assure un rôle essentiel dans la constitution d’une pensée critique de la culture matérielle de l’âge industriel » et n’a cessé d’interroger les objets en construisant des représentations commune et divisée[8].

Les contributions réunies ici regroupent des sociologues et des philosophes selon l’ambition du séminaire Transversales qui vise, au sein du LIR3S, à offrir un espace de rencontres et d’échanges entre doctorants et chercheurs confirmés du laboratoire, à partir de perspectives pluridisciplinaires où se croisent les manières de faire et les regards. La question de l’objet et la production de communs(s) se prêtait particulièrement bien à ce projet, en proposant de penser en commun l’objet comme instrument majeur de réagencement et de fonctionnement des rapports sociaux. Croiser la question de l’objet avec celle des « communs », elle aussi propulsée récemment au cœur des préoccupations des sciences sociales, ouvre un horizon de réflexion particulièrement riche et fécond dont témoignent les contributions réunies dans cette nouvelle livraison des Transversales, revue en ligne qui accueille les travaux des doctorants du laboratoire LIR3S. Les auteurs rejoignent globalement le constat fait par le philosophe nord-américain Langdon Winner il y a trente ans selon lequel les objets techniques font toujours aussi de la politique[9], dans la mesure où ils ne cessent de déterminer des rapports collectifs au monde, de façonner la façon dont les individus interagissent avec les autres. À l’époque, rien ne semblait plus provocateur que d’affirmer que les techniques possèdent des propriétés politiques, depuis l’idée s’est installée comme une évidence dans la continuité des analyses classiques de Lewis Mumford ou d’Ivan Illich sur les « technologies autoritaires et démocratiques ». Penser l’objet et la production de commun(s) conduit nécessairement à interroger comment les objets dans leur diversité sont révélateurs et organisent des rapports et structures de pouvoir. Chacun des textes donnés à lire ici montre la fécondité de ce questionnement.

Léa Mesdagh examine ainsi comment les objets composant le « mobilier urbain » normalisent les comportements et opèrent une série de tris tout en installant sans cesse des logiques d’exclusion. Elle montre comment, en luttant contre ce qui apparaissait comme des pratiques « criminelles », désordonnées, des formes d’incivilité, les pouvoirs luttent et imposent leur vision de l’espace public en réaménageant les équipements et les objets dans la ville. Ainsi le nouveau souci affiché par les édiles pour les enjeux écologiques se matérialise dans des objets disséminés dans l’espace, à l’image des composts ou des « hôtels à insecte ». Elle suggère dès lors que les politiques métropolitaines, au nom de la sécurité ou de l’écologie, aseptisent l’espace urbain et éliminent des pratiques populaires qui formaient pourtant l’élément le plus riche des modes de vie urbain. Charly Dumont se situe à une autre échelle, celle des zones pavillonnaires et des pratiques de bricolage qui s’y déploient. À mille lieux des stéréotypes méprisants qui décrivent généralement ces populations périurbaines comme enfermées dans leur individualisme propriétaire, il montre comment autour des objets et outils de bricolage et de jardinage s’élaborent des pratiques collectives et créatives de mise en commun. Via diverses formes de prêts, d’emprunts et d’utilisation en commun, l’outil devient un élément phare des sociabilités pavillonnaires où se donne à lire la créativité des gens ordinaires, rejoignant ici les recherches classiques sur les arts de faire populaire et les multiples formes de détournement et de réappropriation des objets qu’on trouvait par exemple chez Michel de Certeau[10].

Après ces approches, plutôt sociologiques et pragmatistes qui prennent au sérieux l’objet dans sa matérialité concrète, Céline Marty déplace l’analyse en interrogeant « la connaissance » pensée comme commun à l’époque des objets informatiques, en se situant dans les pas du philosophe André Gorz. Ce dernier a en effet construit une œuvre philosophique majeure à la fin du xxe siècle en tentant d’adapter la critique marxiste traditionnelle aux nouveaux enjeux soulevés par les « révolutions de l’information et de la communication » qu’il analysait dès les années 1980. Témoin des débuts de l’informatique, Gorz a imaginé un projet politique subversif pour capter ses potentialités émancipatrices, qui ne cesse d’interroger aujourd’hui. Il faut noter néanmoins qu’André Gorz est mort en 2007, avant l’explosion des réseaux sociaux et des objets dits intelligents qui prolifèrent désormais en remodelant les frontières de l’intime et des collectifs humains. Loin d’un capitalisme immatériel de plus en plus introuvable, le capitalisme numérique est plus que jamais adossé à des objets concrets, même « connectés » ou « intelligents », qui façonnent les existences individuelles et collectives et remodèlent les communs. On ne peut s’empêcher de s’interroger sur la façon dont le philosophe marxiste, qui fut aussi un penseur technocritique, aurait analysé et pensé cette profusion d’objets actuelle ?

La contribution de Gaetan Mangin propose l’exploration ethnologique d’un rassemblement de passionnés de voitures anciennes à Lille dans le nord de la France. Il s’attarde sur l’automobile, l’un des fétiches de l’âge moderne, et examine comment la passion pour cet objet construit une communauté de passionnés. Derrière cet évènement ritualisé régulier on comprend comment se construit la fascination automobile, entre socialisation masculine, grandeur technicienne et fabrique d’un patrimoine commun. On comprend surtout comment la voiture renvoie à des réalités plurielles et qu’en s’agrégeant autour de ces objets anciens de collections, les passionnés contestent les promesses vides s’incarnant dans les nouveaux modèles vantés par la publicité. En faisant commun autour des modèles dépassés, ils réagissent aux injonctions du présent. Depuis son essor à la fin du xixe siècle, la voiture n’a cessé en effet d’agréger autour d’elle des communautés de passionnés et d’amoureux qui ont contribué à l’installation de cet objet technique en dépit des réticences et doutes de nombreux acteurs. D’abord loisir de luxe aventureux de certaines élites sociales, l’objet automobile a changé de sens en devenant un produit de masse. L’automobile incarne à merveille l’ambivalence de l’objet, créateur indéniable de commun, mais aussi source de multiples privatisations de l’espace public. Comme le notait avec drôlerie Bernard Charbonneau en 1967 dans l’« Hommauto »: « On croit fabriquer des automobiles, on fabrique une société »[11]. Cette réflexion rejoint aussi les travaux de Matthew Crawford sur les enjeux politiques du travail mécanique et de la conduite automobile, contre les nouvelles technologies de l’attention qui fragmentent les collectifs, Matthew Crawford plaide lui-aussi pour une rematérialisation des imaginaires et pratiques sociales[12].

Cet ensemble de textes riches et subtils montre le dynamisme des jeunes chercheurs du laboratoire LIR3S, il ouvre des pistes à creuser, invite aussi au débat et à des prolongements… Ainsi, cette attention aux objets comme moyen de repeupler les sciences sociales et éclairer la fabrique des « communs », gagnerait sans doute à être plus attentive au design, à la forme, et à l’agencement des objets eux-mêmes, ainsi qu’à leur historicité. Claire Leymonerie a bien montré l’importance de penser les objets de la culture de masse en plaçant leur design au cœur d’une analyse sociale et culturelle de l’émergence d’une nouvelle discipline, de sa professionnalisation et des luttes incessantes qui n’ont cessé de l’accompagner[13]. Elle montre comment la nouvelle science du design prend sa source durant la crise des années 1930, et comment elle façonne la forme même des objets, afin de magnifier leur modernité pour mieux relancer la croissance, dynamique qui ne cesse de nourrir depuis l’expansion globale du capitalisme industriel et de sa fuite en avant.

Penser l’objet en sciences sociales implique aussi de distinguer les échelles et niveaux où s’opère la construction du commun, entre usage individuel ou de voisinage, constructions de collectifs plus larges, et enjeux macrosociaux : de multiples tensions travaillent ces différentes échelles d’analyse. Ainsi si l’usage individuel du smartphone est sans nul doute une source de fierté et d’épanouissement pour de nombreux individus car cet objet accroît la puissance d’agir et les réseaux relationnels, à l’échelle globale et réinscrit dans les flux de matière qui permettent leur fonctionnement, l’objet détruit aussi de multiples communs en accélérant l’appropriation et la privatisation des données individuelles, sans parler des ravages écologiques cachés dans le processus de fabrication, consommation et rejet de cet objet devenu si central aujourd’hui.

Haut de page AUTEUR

François Jarrige,
LIR3S Laboratoire interdisciplinaire de Recherche “Société, Sensibilités, Soin”, UMR 7366 uBFC/CNRS (Maître de conférences en Histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne)

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[1] Bruno Latour, « Une sociologie sans objet ? Remarques sur l’interobjectivité », Sociologie du travail, 1994, 36, p. 587-607 ; id., Changer de société, refaire de la sociologie, Paris, La Découverte, collection « Armillaire », 2006.
[2] Il faut citer à cet égard les séminaires organisées à l’EHESS dans les années 1990 et les publications du groupe de sociologie de l’action autour de Nicolas Dodier en particulier, cf. B. Conein, N. Dodier, L. Thévenot (éds), Les objets dans l'action. De la maison au laboratoire, Paris, Editions de l’EHESS (“Raisons Pratiques”, 4), 1993 ; N. Dodier, A. tavrianakis (éds), Les objets composés. Agencements, dispositifs, assemblages, Paris, Editions de l'EHESS, 2018 (“Raisons Pratiques”, 28) ; ou encore la réflexion de Dominique Vinck sur l’« objet intermédiaire » et la question des équipements dans la production de connaissance scientifique : « De l’objet intermédiaire à l’objet-frontière. Vers la prise en compte du travail d’équipement », Revue d'anthropologie des connaissances, 2009, vol. 3, n° 1, p. 51-72.
[3] Étymologies et définitions données en ligne : https://www.cnrtl.fr/definition/objet
[4] Ce que montrent d’innombrables travaux d’histoire et de sociologie de l’invention et de l’innovation, cf. par exemple sur la dimension publique des objets techniques : Liliane Hilaire-Pérez, Marie Thébaud-Sorger, « Les techniques dans l’espace public », Revue de Synthèse, 2006, vol. CXXXVII, n° 2, p. 393-428.
[5] Manuel Charpy et François Jarrige, « Penser le quotidien des techniques. Pratiques sociales, ordres et désordres techniques au xixe siècle », Revue d'histoire du xixe siècle, 2012, 45, p. 7-32.
[6] Pour un essai de synthèse d’une bibliographie devenue gigantesque : Gianenrico Bernasconi, « L’objet comme document », Artefact, 2016, 4, p. 31-47.
[7] Pierre Singaravélou, Sylvain Venayre [dir.], Le Magasin du monde. La mondialisation par les objets, du xviiie siècle à nos jours, Paris, Fayard, 2020.
[8] Marta Caraion, Comment la littérature pense les objets. Théorie littéraire de la culture matérielle, Champ Vallon, collection « Détours », 2020.
[9] Langdon Winner, « Les artefacts font-ils de la politique ? », in id., La Baleine et le Réacteur. À la recherche de limites au temps de la haute technologie, Paris, Descartes & Cie, 2002.
[10] Michel de Certeau, Linvention du quotidien, tome 1 : Arts de faire, tome 2 : Habiter, cuisiner, Paris, Gallimard, 1990.
[11] Bernard Charbonneau, LHommauto, Paris, Denoël, 2003 [1967].
[12] Matthew Crawford, Éloge du carburateur : essai sur le sens et la valeur du travail, Paris, La Découverte, 2010, et Prendre la route : Une philosophie de la conduite, Paris, La Découverte, 2021.
[13] Claire Leymonerie, Le temps des objets. Une histoire du design industriel en France (1945-1980), Saint-Étienne, Cité du design, 2016.
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Pour citer cet article :
François Jarrige, « Conclusion : des objets en commun », Revue TRANSVERSALES du LIR3S - 19 - mis en ligne le 2 juin 2021, disponible sur :
http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/prodscientifique/Transversales.html.
Auteur : François Jarrige
Droits :
http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/Transversales/menus/credits_contacts.html
ISSN : 2273-1806