La
démocratisation de la culture en Italie
L’appellation « démocratisation
culturelle » est une notion peu utilisée en Italie. En effet, pour les
raisons que je chercherai à expliquer ici, le fameux dilemme démocratisation
de la culture/démocratie culturelle n’a jamais eu cours en Italie. Mais je ne m’arrêterai pas là, et j’irai plus
loin, puisque ce colloque peut enfin offrir l’occasion d’une clarification,
attendue depuis longtemps, portant sur les différentes significations
attribuées – en France, en Italie, et dans d’autres pays européens
– à des termes plus ou moins proches de celui dont nous discutons ici,
tels que, entre autres : développement culturel, participation à la culture, mise en valeur
– et/ou rentabilisation -
du patrimoine, diversité culturelle,
etc.
C’est ainsi que je vais chercher à mieux expliciter,
par la suite, le point de vue de mon pays par rapport à cette terminologie,
ainsi que les différentes phases temporelles dans lesquelles une telle
terminologie a eu cours, ou pas, dans sa politique culturelle.
Développement culturel
En ce qui concerne le développement culturel, l’Italie a sans aucun doute été un précurseur,
puisqu’elle le fait figurer dans sa Constitution de 1947, qui affirme :
« La République poursuit le développement de la culture et de la recherche
scientifique et technique. Elle protège le paysage et le patrimoine historique
et artistique de la nation » (art. 9). C’est ainsi que, bien en
avance par rapport aux autres pays, le développement culturel a figuré parmi les grands objectifs donnés à
l’action gouvernementale par les pères fondateurs de la Constitution italienne,
à côté de celui du « pluralisme et de la garantie de la liberté de l’art
et de la science » (art. 33),
ainsi que « de toute autre manifestation, orale et écrite, de la
pensée » (art. 21).
Toutefois, malheureusement, dans les deux premières
décennies de l’après-guerre, les politiques mises en place en matière de
culture n’ont pas toujours été à la hauteur de la poursuite contextuelle
d’objectifs aussi avancés et bien définis. Si bien que, dans un pays anxieux de
regagner un pluralisme et une liberté de la culture durement réprimés pendant
la dictature fasciste – et dont en plus l’attitude traditionnellement
très « conservatrice » en matière de protection du patrimoine
(souvent au détriment de sa diffusion et de sa jouissance) est bien connue
– l’objectif du développement culturel a été de loin le plus négligé. Même sur la
signification de ce terme – un terme analysé plus tard de façon si
complète par Augustin Girard, qui en a d’ailleurs dénoncé l’ambiguïté
intrinsèque [1] –, les
Italiens ne se sont pas vraiment interrogés en profondeur.
C’est ainsi que, avec le peu de ressources
financières mises à disposition, dans l’immédiat après-guerre et jusqu’à la fin
des années 1960, les efforts ont été concentrés avant tout sur la restauration
et la reconstruction d’un extraordinaire patrimoine historique, archéologique
et artistique gravement endommagé par le conflit, ainsi que sur le soutien à
l’essor d’une industrie cinématographique enfin libérée de la censure, avec
notamment un cinéma de tendance néoréaliste très inspiré [2].
À quelques exceptions près (comme la mise en place
d’un circuit de théâtres municipaux, qui visait explicitement l’éducation du
public, inaugurée par Giorgio Strehler et Paolo Grassi à Milan avec leur Piccolo
Teatro), l’objectif même de
l’élargissement de l’accès à
la culture – qui est
certainement une composante fondamentale, en tout cas, du développement
culturel – n’a pas été une
priorité pour la politique culturelle gouvernementale. Le terme même de politique
culturelle n’avait pas cours en Italie, cette notion n’étant pas
considérée comme pertinente dans un pays où la séparation administrative des
actions de soutien à la culture entre le patrimoine artistique et historique
d’un côté, et le spectacle et l’industrie culturelle de l’autre a longtemps
empêché une vision de grande envergure des problématiques liées à la culture
dans son ensemble.
C’est aux moyens de communication de masse, pourtant,
et surtout, depuis les années 1950, à la Rai – la radiotélévision en régime de monopole public touchant bientôt avec
ses émissions presque tous les foyers – ainsi qu’à son action de
diffusion de notre patrimoine artistique, littéraire, musical, théâtral, que
l’on doit un accroissement et une harmonisation graduelle du niveau non
seulement culturel, mais aussi linguistique, des Italiens sur le territoire
national. Par ailleurs, la fonction de nation building exercée par la télévision dans le pays est désormais
universellement reconnue (De Mauro, 1991).
Démocratisation de la culture, démocratie
culturelle, participation à la culture
Annoncé d’abord par les mouvements issus de 1968 et
influencé par les mouvements de soutien du « non public » provenant
d’outre-Alpes, le grand tournant dans l’essor de la vie culturelle a eu lieu en
Italie, comme dans d’autres pays, dans les années 1970. Mais si le mot d’ordre
de la transition désormais nécessaire « de la démocratisation de la
culture (par le haut) à la démocratie culturelle (par le bas) », lancé par
la France en 1972 à la conférence
de l’Unesco des ministres européens de la Culture de Helsinki (Unesco, 1972), n’a jamais été, en Italie, au centre du débat, c’est
aussi parce que ces deux phases ne se sont pas succédées distinctement l’une
après l’autre dans le temps. Bien au contraire, faute d’une politique
d’envergure de démocratisation de la « haute culture » dans les
années 1960, elles ont été simultanément découvertes et développées en Italie
dans la décennie suivante, en confluant dans l’objectif global de la participation
à la culture : un objectif
poursuivi avec force depuis la mise en marche de la décentralisation.
C’est en fait en 1972, l’institution des régions
– prévue dans la Constitution de 1947, mais longtemps retardée –
qui a été le détonateur du phénomène. Face à une délégation des compétences
culturelles de l’État limitée aux musées et aux bibliothèques locales, les
régions ont transgressé dès le début ces limites étroites, ayant reconnu dans les
politiques culturelles un instrument majeur pour l’affirmation de leur propre
identité. C’est ainsi que, quoique intéressées aussi à la protection du
patrimoine, elles aient été particulièrement actives dans le domaine du
spectacle. Avec la création de circuits cinématographiques, dramatiques,
musicaux, ainsi qu’en mélangeant les genres de la « haute » et de la
« basse » culture, elles ont atteint, en quête de nouveaux publics,
les lieux les plus éloignés et les plus défavorisés de leur territoire.
L’esprit d’émulation a bientôt stimulé les
municipalités, historiquement bien mieux pourvues, quant à elles, en ressources
financières et en infrastructures culturelles. Le rôle de catalyseur a été
exercé ici – entre 1975 et 1985 – par la politique culturelle mise
en place dans la capitale par l’adjoint à la culture Renato Nicolini (dont le Financial
Times a écrit qu’il était plus
célèbre que le pape !). L’énorme succès de son Estate Romana – attirant, par des événements artistiques se
déroulant dans la Rome monumentale, un public très important issu de toutes les
couches sociales, y compris celui provenant en grand nombre des banlieues
– a conduit toutes les villes italiennes, grandes et petites, à suivre ce
modèle.
Cette effervescence culturelle – déclenchée
d’abord au niveau local, et qui a certainement été déterminante pour la
création, elle aussi longtemps retardée, d’un ministère des Biens culturels
séparé de celui de l’Éducation (1975) – a créé dans les années 1970 une
dynamique sans précédent (d’ailleurs confirmée par les statistiques [3]) tant dans l’offre que dans la
demande de culture et de spectacles.
Il faut ajouter que – même en absence en Italie
d’une rhétorique explicite de la création – les artistes ont
évidemment bénéficié, eux aussi, de cet épanouissement culturel. De même, si
l’on compare les données des recensements 1971-1981, l’augmentation du nombre
des artistes ayant travaillé dans les « professions artistiques et
culturelles hautement spécialisées » – + 74 % dans la décennie
– apparaît aujourd’hui, face à une stagnation désormais de longue durée
dans l’emploi pour ces professions culturelles, exceptionnelle (Bodo, Cabasino,
Pintaldi, Spada, 2009).
Ce qui n’est pas, d’ailleurs, seulement le cas de l’Italie, puisqu’une
croissance analogue, et tout aussi unique, a été remarquée pour les États-Unis
dans les années 1970 dans une étude récente (National Endowment for the Arts,
2008).
Économie de la culture, mise en valeur (et/ou
rentabilisation) du patrimoine
La prise de conscience, tardive, du potentiel de
notre patrimoine en termes de développement économique et d’emploi a dominé les
politiques de la culture des années 1980 et d’une partie des années 1990.
C’est, en effet, le patrimoine qui a absorbé la plus grande part des
financements de la culture, à cette époque considérablement à la hausse grâce
au nouveau ministère des Biens culturels, ainsi qu’à l’apport additionnel de
financements extraordinaires affectés à des projets ad hoc [4], provenant de ministères non culturels (ministère du
Budget et du Plan, ministère de l’Emploi). Des instruments nouveaux, tels que
les techniques d’évaluation coûts/bénéfices, ont été introduits pour
l’évaluation de ces projets et l’attribution de ces financements, qui ont
substantiellement amélioré la situation souvent obsolète des sites et des
musées italiens, sans pourtant progresser autant en ce qui concerne
l’élargissement des publics (Bodo, 1994).
Toutefois, la découverte soudaine des possibilités
d’exploitation économique du patrimoine n’a pas manqué de susciter des
convoitises, soit de la part d’administrateurs publics (avec des projets qui,
heureusement, ont rarement abouti, de mise en vente de monuments historiques),
soit de la part des entreprises et du secteur privé (Settis, 2002). De nouveaux
mots clefs ont dominé le débat, tels
que mise en valeur (voire rentabilisation) du patrimoine, ainsi que privatisation.
Cette nouvelle attention aux impacts sur l’économie
et le marché de la culture a eu lieu au détriment de la poursuite de ses
impacts sociaux, si chers à la décennie précédente. L’objectif de la participation
à la culture a été ainsi plutôt
relégué dans l’ombre, une certaine tendance au reflux ayant aussi atteint la
politique culturelle des pouvoirs locaux, ce qui a évidemment entraîné un arrêt
dans la dynamique des indicateurs de demande.
À la fin des années 1990, pourtant, avec la gauche au
pouvoir pendant plusieurs années consécutives (1996-2001), les thématiques
sociales ayant trait à la participation ont attiré à nouveau une certaine
attention de la part des responsables de l’administration culturelle –
tant au niveau national qu’au niveau local – ainsi que des ressources
financières accrues.
Les nouveaux défis : cohésion sociale,
dialogue interculturel, diversité culturelle
Les défis de la mondialisation, ainsi que les
bouleversements qui ont caractérisé le tournant du siècle, ont contribué, dans
une certaine mesure, à un retour en arrière. Si les potentialités de la
culture, même en termes de développement économique et de l’emploi, sont
désormais un fait acquis et ne sont pas remises en cause, on assiste en même
temps un peu partout à un retour aux thématiques sociales des années 1970,
dûment repensées en fonction des changements en cours. À côté de la participation à la culture, des thèmes tels que la culture en tant que facteur de cohésion sociale, le dialogue interculturel, ainsi que le soutien à la diversité culturelle ont pris place à part entière dans l’agenda des
organisations internationales ainsi que de plusieurs pays.
L’Italie avait fait sien le thème de la culture
comme facteur de cohésion sociale dès la fin des années 1990, lorsque le ministre des Biens culturels, Walter
Veltroni, avait pris en 1996 l’initiative de proposer la culture parmi les
domaines susceptibles d’être financés par les fonds structurels européens.
C’est grâce à cette démarche que les régions de l’Objectif 1 du sud de l’Italie
– ainsi que plusieurs autres régions défavorisées de l’Europe – ont
pu bénéficier de financements européens assez substantiels destinés à la cohésion
sociale dans les cadres des Programmes d’initiative communautaires 2000-2006 et
2007-2013. Dans le Mezzogiorno, ces financements ont été utilisés pour des
investissements dans la restauration du patrimoine ainsi que dans des
infrastructures et des projets culturels susceptibles de conjuguer
développement économique et culturel et intégration sociale, centrés en
particulier sur la création d’emplois pour les jeunes, dans des territoires à
faible développement et souvent victimes de la criminalité organisée.
Toutefois, malgré ces investissements extraordinaires, la persistance des
déséquilibres existant soit dans l’offre et la demande de culture soit dans
l’emploi culturel dans le centre nord et le sud du pays (Mezzogiorno)
représente, aujourd’hui encore, un problème social majeur, auquel il est
impératif de trouver une solution (A. Cicerchia, 2009).
On ne peut pourtant pas manquer de rappeler que les
aspects sociaux des politiques culturelles sont à présent, dans une certaine
mesure, mis de côté par un thème annexe qui les conditionne de plus en
plus : c’est le thème de la pénurie des financements publics de la
culture. La particularité de
l’Italie par rapport aux autres pays européens vient du fait que cette pénurie
est largement antérieure à la crise mondiale du 2007, puisque la décroissance
de ces financements a commencé dès 2001 : l’année du retour de la droite
au pouvoir. Dans la décennie 2001-2010, en fait, le budget du ministère des
Biens et des Activités culturelles (inflation incluse) a diminué d’un tiers :
de 2 708 à 1 796 millions d’euros (Ministero per i Beni e le
Attività culturali, 2011). Avec des
contraintes budgétaires d’une telle ampleur – aggravées, dernièrement,
par une diminution des financements de la culture par les régions et les
pouvoirs locaux, qui s’étaient efforcés, au début de la décennie, de pallier ce
manque de ressources par leur engagement accru – il est évident que la
survie même des institutions culturelles italienne est menacée, et que l’espace
pour de nouvelles initiatives est extrêmement restreint.
Toutefois, malgré ces contraintes, il faut
reconnaître que la création, en 2009, au sein du ministère d’une nouvelle
Direction générale de la mise en valeur du patrimoine a été, dans une certaine
mesure, un facteur d’innovation. Cette direction a été accueillie, au début,
avec une certaine méfiance : d’une part parce que, pour lui faire place,
la nouvelle Direction pour l’art contemporain a dû être sacrifiée en fusionnant
à nouveau avec la Direction générale des Beaux-Arts ; d’autre part parce
que la place de directeur général a été confiée à un manager provenant de McDonald’s, ce qui a fait craindre une
tendance implicite à des actions visant à la rentabilisation et à la privatisation du patrimoine. Il faut reconnaître, cependant, que la nouvelle
direction a poursuivi pour la première fois, avec détermination, un objectif
qui avait été établi par la loi dans le Code des biens culturels et du paysage
(décret législatif 42/2004), mais qui avait été, jusque-là, trop négligé par le
ministère : celui, justement, de l’élargissement de l’accès public au patrimoine et de l’amélioration des conditions pour sa jouissance (art. 6). Il est vrai que les Italiens, en
effet, ne semblent pas très portés à profiter des extraordinaires richesses
artistiques dont ils sont entourés : selon Eurostat (2011), les Italiens
– dont seulement 23 % avaient visité un site patrimonial pendant
l’année 2006 – sont derniers de la classification européenne concernant
la visite de ces sites… La hausse des visites des 424 musées, monuments et
sites archéologiques nationaux en 2010, établie par les chiffres, a couronné
avec succès une vaste campagne de communication ainsi que de recherches sur les publics lancée par le
ministère, en impliquant plusieurs experts et départements universitaires.
D’autres projets de la Direction générale en direction de l’élargissement
des publics ont concerné l’exploitation des nouvelles
technologies, avec une attention accrue pour la formation scolaire et pour les
jeunes, notamment en expérimentant de nouvelles techniques d’approche du
patrimoine, plus aptes à attirer les nouvelles générations du numérique.
De plus, dans les actions plus récentes de la
Direction générale, on peut même noter une ouverture sur des thèmes nouveaux,
tels que la fonction de cohésion sociale du patrimoine et le soutien
à la diversité culturelle. Ce
dernier objectif va être
poursuivi en premier lieu à travers la formation – en expérimentation
dans certains des plus importants musées nationaux, dont la pinacothèque de
Brera, à Milan – de « médiateurs interculturels », en vue de
faciliter un nouveau type d’accès aux musées ainsi qu’aux œuvres du patrimoine
en donnant des clés de lecture innovantes aux immigrés, qui ont atteint
désormais en Italie (autrefois, et jusqu’aux années 1960, pays de forte
émigration) le chiffre considérable de 5 millions de personnes – compte
non tenu des immigrés illégaux (Caritas, 2011).
L’intégration de cette énorme et récente vague
d’immigration est désormais devenue un problème majeur, et on commence à peine
à comprendre le rôle que la culture et la reconnaissance des droits culturels
peut jouer dans ce domaine, même s’il faut reconnaître que des thématiques
telles que l’interculturalité et
les droits culturels avaient déjà
été incluses dans l’agenda de certaines régions et municipalités italiennes
depuis quelques années, dans certains cas bien avant l’adoption, en 2005, de la Convention de l’Unesco sur la diversité culturelle. Quelques lois régionales concernant l’accueil des
immigrés – notamment celles du Piémont, de la Toscane, de l’Émilie
Romagne, des Marches, des Pouilles – prennent en effet en considération
la mise en place d’infrastructures de rencontres interculturelles,
l’organisation d’activités culturelles, ainsi que, dans certains cas, la
garantie d’accès aux médias en tant que facteurs pouvant jouer un rôle très
positif dans la promotion du processus d’intégration. En outre, toujours en
matière de soutien à la diversité culturelle, des programmes encourageant, en
particulier, la mobilité des artistes entre la rive sud et la rive nord de la
Méditerranée ont été organisés avec succès par certaines régions et certaines
villes riveraines.
Est-ce que, pour nos sociétés en voie de
mondialisation, et dans l’optique d’un rééquilibrage Nord Sud, des thématiques
telles que le soutien au dialogue interculturel et à la diversité culturelle ne devraient
pas être – dans le cadre plus général de la culture comme facteur de
cohésion sociale – de
nouvelles déclinaisons du thème de la démocratisation de la culture ?
Carla Bodo
Rome : Associazone per l'Economia della Cultura
Bibliographie
- Bodo C. (sous la dir. de), Rapporto sull’economia
della cultura in Italia 1980-90,
Presidenza del Consiglio dei ministri, Dipartimento informazione ed editoria,
Rome, 1994.
- Bodo C., Cabasino E., Pintaldi F., Spada C., L’occupazione
culturale in Italia, Milan, Franco
Angeli, 2009.
- Caritas/Migrantes, Dossier statistico immigrazione,
Rome, Idos, 2011.
- Cicerchia A. (sous la dir. de), « Politiche culturali e
Mezzogiorno d’Italia », thème
du numéro 2 de la revue Economia della cultura, Bologne, Il Mulino, 2009.
- De Mauro T., L’Italia delle Italie, Rome, Editori Riuniti, 1991.
- Eurostat, Culture chiffres, Statistiques culturelles en
Europe, Bruxelles, Commission européenne,
2010.
- National Endowment for the Arts, Artists
in the Workforce, 1990-2003, Washington,
2008.
- Settis S., Italia spa. L’assalto al patrimonio culturale, Torino, Einaudi, 2002.
- Siae, Lo
spettacolo in Italia, annuaires du
spectacle en Italie, Rome.
- Unesco, Conférence intergouvernementale sur les
politiques culturelles en Europe. Rapport final, Paris, Unesco, 1972.
[1]. Augustin
Gira
rd,
Développement culturel : expériences et politiques, Paris, Unesco, 1972. Voir
l’anthologie :
L’invention de la prospective culturelle : textes
choisis d’Augustin Girard, Paris, Ministère de la culture et de la communication, 2010. En
ligne :
http://www2.culture.gouv.fr/culture/deps/2008/pdf/cp-girard-2010-1.pdf
[2]. Antonella
Gioli, La politique culturelle en Italie dans Philippe Poirrier [dir.],
Pour une histoire des politiques
culturelles dans le monde. 1945-2011, Paris, La Documentation française, 2011.
[3]. Voir notamment les annuaires
statistiques
Lo spettacolo in Italia, édités
par la S
iae (organisation
italienne collectant les droits d’auteur).
[4]. Il s’agit du projet
Fio/Fondo Investimenti e Occupazione, mis au point par le ministère du Budget, et de du projet dit
Progetto Giacimenti (considérant la culture comme un « gisement » de pétrole),
par le ministère du Travail. Voir aussi Bodo, 1994.