8 juin 2023 - uB –2 bd Gabriel – Salle 319 (3e étage du bâtiment droit) et en visoconférence
(accès/informations pratiques ici)
Transversales : Journées d'études doctorales du LIR3S : L’engagement : quelles formes pour quels enjeux ? [2/2] : L’engagement apolitique est-il possible ?
Organisation : Lucie Rousseaux (doctorante en littérature française des XVIe et XVIIe siècles, LIR3S), Sophie-Andréa Lagrange (doctorante en sociologie, LIR3S), Harmonie Mariette (doctorante en histoire contemporaine, LIR3S), Sonia Mhedhbi-Soret (doctorante en histoire contemporaine, LIR3S)
Contact ici.
Entrée libre, sans inscrption et gratuite,
dans la limite des places disponibles
Manifestation validée dans le cadre des formations reconnues par l’ED Sept
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« L’engagement, c’est se résoudre un jour, pour une raison ou une autre,
à ne pas accepter le destin aussi contraire fut-il. C’est le choix de dire "oui" ou de dire "non" et d’assumer cette voie ; c’est surtout celui de dire "je", de s’exposer à la face du monde. C’est refuser la souffrance, celle des femmes, des enfants, des hommes où qu’ils soient. »
Jean-Marc Glénat,
« Retour sur l’engagement. À quoi rêvions-nous ? Qu’est-ce qui les fait se lever ? »,
Champ social, « Le Sociographe », 2018/1 n° 61, p. 11 à 23.
Jean-Marc Glénat propose à travers ces quelques lignes une définition particulière de l’engagement. Bien que cette « mise en gage » soit, a priori, historiquement liée à la religion et à la transmission de son message dans un idéal de bien commun, les évolutions des réalités sociétales nous amènent à poser certaines nuances. L’engagement implique également de s’opposer, de lutter contre un fonctionnement, un système, un État, une institution. C’est ici que la question au cœur de notre journée d’étude prend tout son sens : l’engagement relève-t-il d’une question éminemment politique ? L’engagement connaît de multiples formes, évolue dans le temps en s’adaptant toujours à un contexte spécifique, le plus souvent tourné vers les luttes politiques. Cette journée souhaite montrer ses mécanismes et amorcer le débat autour d’un engagement possible en-dehors du politique.
Ainsi, il est nécessaire d’articuler à la fois des analyses théoriques et des réflexions empiriques d’un point de vue transversal afin d’essayer de comprendre, contextualiser voire élargir cette terminologie de l’engagement de l’action citoyenne dans la cité.
Cette journée d’étude réunit un groupe de jeunes chercheur.euse.s : des doctorant.e.s venant de différentes unités de recherches en France et à l’étranger afin de produire et mutualiser les connaissances ainsi que tendre vers d’autres perspectives.
[Cette journée d'études fait suite à L’engagement : quelles formes pour quels enjeux ? [2/2] : L’engagement naît-il à travers le politique ?
Programme
9 h 00 – Accueil des participants
- 9 h 30 – Introduction de la journée par Matthieu Gateau (LIR3S, Université de Bourgogne)
– Expérimenter l’engagement : entre héritage collectif et choix individuel –
- 10 h 00 – Hugo Mestayer (GEMASS, Sorbonne Université) :
L’éducation à la citoyenneté au lycée. Transmission d’une culture de l’engagement au sein de l’institution scolaire
- 10 h 20 – Jean Buyssens (CED-Triangle, Sciences-Po Bordeaux) :
S’engager pour passer le temps : les motifs occupationnels de l’engagement associatif
- 10 h 40 – Échanges
11 h 00 – Pause
– L’engagement écologique : quelles dynamiques pour quels enjeux ? –
- 11 h 15 – Valentine Levacque (LIR3S, Université de Bourgogne) :
La facilitation, un levier moral d’engagement collectif pour la transition écologique des entreprises
- 11 h 35 – Échanges
– L’alimentation, un militantisme du quotidien vers l’action collective ? –
- 14 h 10 – Nolwenn Veillard (Arènes, Université Rennes 1) :
Devenir un militant antispéciste : d’un engagement individuel « préfiguratif » à un engagement total dans l’action collective
- 14 h 30 – Corentin Roy (Laboratoire BSE, Université de Bordeaux) :
Alimenter son engagement : quand l’assiette signe la résistance
- 14 h 50 – Échanges
15 h 15 – Pause
– Les stratégies de solidarités au cœur de l’engagement :
du refus aux alternatives –
- 15 h 30 – François Testard (LIR3S, Université de Bourgogne) :
Radicalités du non-recours volontaire aux minima sociaux : des parcours engagés ?
- 15 h 50 – Échanges
- 15 h 55 – Conclusions
- 16 h 15 – Nadia Chaabane (Docteure en sciences du langage, militante féministe et femme politique tunisienne) :
Conclusion
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