Dominique de Font-Réaulx
Portrait d’un peintre réputé inculte en écrivain sensible
Gustave Courbet est longtemps apparu comme un peintre de talent mais peu éduqué, peu enclin à la réflexion, encore moins à l’écriture. La publication de sa Correspondance en 1996 fut la révélation d’un homme à l’écriture juste, sensible, réfléchie, souvent mélancolique, mettant sa création en perspective. Elle a permis de retrouver l’homme et le peintre, au cœur de son œuvre. Le travail d’édition menée par Petra ten-Doesschate Chu fut et demeure un apport remarquable dans la connaissance de Gustave Courbet et de son processus artistique. Elle a offert à la fois de nouveaux sujets comme de nouveaux angles de vision, renouvelant les études de l’artiste.