14-15 octobre 2016 Archives départementales de Seine-Saint-Denis – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne


Journées d'études doctorales :
Perspectives pour l'histoire du communisme français

Comité scientifique : Maurice Carrez, Jean-Yves Mollier, Michel Pigenet, Bernard Pudal, Danielle Tartakowsky, Jean Vigreux

Comité d'organisation : Thibaud Blaschka, Anthony Crézégut, Pierre Krieger, Dimitri Manessis, Guillaume Roubaud-Quashie

Projet soutenu par :

  • Centre d’histoire sociale du XXe siècle, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, CNRS, UMR 8058
  • Collège des écoles doctorales de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • Histoire des pouvoirs, savoirs et sociétés, université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis
  • Dynamiques européennes, Sciences-Po Strasbourg
  • Centre Georges Chevrier, université de Bourgogne, CNRS, UMR 7366
  • Campus Condorcet Fondation Gabriel-Péri Archives départementales de Seine-Saint-Denis


Programme en téléchargement ici


Présentation

Ces journées d’études doctorales portent une ambition : organiser un espace de rencontre et de débat entre jeunes chercheurs, échanger sur les possibles lignes de force d’une « nouvelle histoire » du communisme français. Vingt ans après les polémiques autour du Livre noir du communisme et la réplique du Siècle des communismes, l’histoire du communisme reste un enjeu vif d’investigation.

Le point de départ est ici formé par les empreintes laissées par la mouvance communiste sur la société française, forgeant une culture populaire, capable à la fois d’intégrer – pour une part – exclus et marginaux, de faire pleine place politique à la classe ouvrière – et, au-delà, à tout un petit peuple des villes et des campagnes –, d’associer nombre d’artistes et d’intellectuels et de rassembler ces acteurs politiques singuliers dans des structures, des mouvements, des projets.

Mais si le communisme a laissé des empreintes sur la société, c’est aussi parce qu’il a été investi par des acteurs sociaux qui l’ont identifié comme vecteur et support possible d’une politique populaire. L’empreinte communiste se fait ainsi, nécessairement, double : la spécificité du « parti de type nouveau » dialogue avec des héritages et des aspirations populaires tantôt intégrés, accolés, métamorphosés ou dépassés dans ces rencontres.

Elle est aussi polymorphe, en ce qu’elle mêle tout autant des thèses identifiées comme politiques que des répertoires d’action, des symboles que des méthodes : des idées, des pratiques et des affects. Elle constitue enfin un objet qui fait problème, en ce que son spectre court de l’immédiatement identifié – voire revendiqué – jusqu’au labile, l’oublié, le nié.

Une « nouvelle histoire » du communisme donc, mais ancrée dans une riche et plurielle historiographie française, en dialogue avec ce qui se produit hors de nos frontières, et qui envisage de poursuivre cet effort dans la perspective d’une histoire sociale et culturelle du communisme en France.

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Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche
"Sociétés, Sensibilités, Soin"
UMR 7366 CNRS-uB

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